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4 oct. 16

La concurrence entre les banques fait encore baisser les taux

Les taux continuent, malgré leurs niveaux déjà très bas, à diminuer. Ce mois-ci Cafpi obtient même pour les meilleurs dossiers 0,65% sur 10 ans, 0,90% sur 15 ans, 1,00% sur 20 ans et 1,25% sur 25 ans, du jamais vu !!!

Record historique battu ! Les taux continuent, malgré leurs niveaux déjà très bas, à diminuer. Ce mois-ci Cafpi obtient même pour les meilleurs dossiers 0,65% sur 10 ans, 0,90% sur 15 ans, 1,00% sur 20 ans et 1,25% sur 25 ans, du jamais vu !!!

 

La concurrence des banques bat son plein. Alors que les indicateurs suivent la même tendance que les mois précédents : inflation et croissance quasi nulles, taux de la Banque Centrale Européenne au plus bas, « les banques qui doivent remplir leurs objectifs continuent à se faire une concurrence sur les taux bas », indique Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de CAFPI. Les taux de crédit immobilier atteignent ainsi de nouveaux records.

 

Forte activité dans l’accession. Les acquéreurs profitent de cette situation pour lancer leur projet immobilier. Une étude récente menée par Orpi indique que 90% des moins de 30 ans veulent devenir propriétaires. « La conjoncture des taux bas et des prix qui restent stables n’y est pas étrangère. Chez Cafpi, la cadence de nouveaux dossiers est supérieure de 15% à celle de l’année dernière », précise Philippe Taboret.

 

La renégociation de crédit est de retour. Les emprunteurs déjà propriétaires de leurs biens profitent également de cette baisse constante des taux. La renégociation revient en force dans les statistiques des courtiers. Chez Cafpi, elle représente 30% de l’activité pendant le mois de septembre, alors qu’elle commençait à s’essouffler.

 

1/3 de pouvoir d’achat immobilier en plus. Avec des taux aussi bas, le pouvoir d’achat immobilier ne peut que connaître une forte progression. Entre janvier 2012 et octobre 2016, les acquéreurs peuvent emprunter jusqu’à 30% de plus. Cela représente 1/3 de surface en plus ou 1/3 d’effort financier en moins, ce qui loin d’être négligeable, surtout pour les acheteurs les plus jeunes.

 

Et l’assurance emprunteur… Avec des conditions d’emprunt aussi attractives, la délégation d’assurance prend d’autant plus tout son sens. Aujourd’hui, elle peut représenter jusqu’à 1/3 du coût du crédit. Négocier, comparer peut faire économiser des sommes substantielles, les courtiers accompagnent les emprunteurs également sur ce volet du crédit.

 

Un futur plus sombre. La période est propice et il faut en profiter car, si l’année 2016 devrait se terminer sous les meilleurs auspices, 2017 reste un grand point d’interrogation. D’un côté, la Fed, la Banque Centrale américaine, pourrait remonter ses taux, de l’autre la Banque de France a entamé des discussions pour modifier le taux d’usure, avec comme objectif de créer des taux différents pour les prêts sur moins de 10 ans, les prêts entre 10 et 20 ans, et ceux de plus de 20 ans ; la conséquence d’une telle mesure serait une remontée des taux sur les durées les plus longues.

 

« 2016 sera une très belle année, conclut Philippe Taboret. Les effets du PTZ, étendu à l’ancien, couplé aux taux bas et à des prix de l’immobilier stables ont assuré un volume d’activité important. Face aux incertitudes de l’année prochaine, c’est le moment de se lancer dans son projet d’achat. »