24 sep. 14

Le marché des propriétés d’exception à la campagne : passion, rendement, ou fiscalité avantageuse permettent au marché de résister à la crise

Les milliardaires de la nouvelle économie ont surtout fait fortune dans le numérique et le virtuel. Il n’empêche, dès qu’ils procèdent à des investissements patrimoniaux, ils font surtout honneur à la tradition.

Les milliardaires de la nouvelle économie ont surtout fait fortune dans le numérique et le virtuel. Il n’empêche, dès qu’ils procèdent à des investissements patrimoniaux, ils font surtout honneur à la tradition. La preuve, en France, les récentes acquisitions foncières de plusieurs UHNWI (Ultra high net worth individuals). Depuis le début de l’année, Barnes a concrétisé des transactions portant sur des propriétés viticoles, des domaines de chasse et des forêts, des châteaux classés à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Les acheteurs sont de nationalité française, chinoise, russe, nord et sud-américaine. Mais ce n’est pas tout : des Australiens commencent aussi à apparaître, notamment dans le Périgord, où ils prennent le relais des Anglais et des Néerlandais.

 

C’est une donnée constante : les vignobles représentent toujours à peu près 10% du patrimoine des personnes très riches. Ce type d’investissement arrive après la résidence principale en ville. Il est aussi précédé par des villégiatures à la mer et à la campagne, mais il arrive avant les chalets à la montagne. Les Chinois ne sont pas seuls à animer le marché. Des Américains, des Anglais associésà de nombreux Français sont activement en recherche pour acquérir un vignoble. Ce rêve commence à partir de 1,5 M€. Si les prix n’ont pas baissé, ils restent raisonnables.

 

Apparemment indifférentes à la conjoncture, Les propriétés d’exception trouvent acquéreur, dès lors qu’elles permettent à leurs acquéreurs d’exercer leur passion. C’est le cas des propriétés de chasse, des forêts, des haras, des vignobles, et châteaux. C’est ainsi qu’une propriété en Sologne a été vendue en deux semaines. L’argument déterminant a été son biotope incomparable pour le grand gibier et son prix juste. En l’espèce, il s’agissait de plus de 200 hectares avec deux étangs dont un de cinquante hectares, véritables réserves naturelles pour les  gibiers d’eau. De même, un Russe est devenu propriétaire d’un château en Bretagne pour assouvir sa passion de l’Histoire et son amour de la région.

 

Certains de ces investissements atypiques conservent un système d’imposition avantageux. C’est également vrai lorsqu’ils permettent de faire apparaître des déficits imputables ensuite sur le revenu global (Travaux sur les monuments historiques). Cela explique le dynamisme du marché des forêts qui propose une fiscalité intéressante (prise en compte de 25% de sa valeur pour ISF, donation et transmission)

 

Parfois aussi, c’est la perspective de rendement qui attire. Cette motivation est notamment constatée dans le Périgord où des chefs d’entreprise réinvestissent une partie de la plus-value de la cession de leur affaire. Ils restaurent des châteaux ou des domaines avec leurs liquidités abondantes, dans le but de les convertir en lieux de réceptions ou en hôtels par exemple.

 

Apparemment, la crise n’a pas de prise sur ces investissements motivés à la fois par la passion et par la raison.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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