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22 mar. 16

Le Grand Paris, inventer la métropole du XXIe siècle

Lors d’une rencontre co-organisée par TAGERIM Promotion et La Tribune le 7 mars dernier, le débat était lancé sur les opportunités du Grand Paris avec deux tables rondes.

 

Le Grand Paris, inventer la métropole du XXIe siècle

 

Lors d’une rencontre co-organisée par TAGERIM Promotion et La Tribune le 7 mars dernier, le débat était lancé sur les opportunités du Grand Paris avec deux tables rondes. La première concernait le retour de l’Etat aménageur en présence de Jean-François Carenco, Préfet de la région Ile-de-France ; Hervé Puybouffat, Président de TAGERIM Promotion, et Didier Ferrand, Directeur exécutif de la Banque de Développement Régionale de la Caisse d’Epargne Ile-de-France. La seconde portait sur la production de logement avec Ariane Bouleau-Saide, Directrice générale Adjointe de Grand Paris Aménagement, Geoffroy Didier, Vice-Président du Conseil Régional d’Ile-de-France chargé du logement; Hervé Puybouffat, Président de TAGERIM Promotion, Jean-Louis Schilansky, Président du Medef Ile-de-France, avec en introduction une analyse de Valérie Mancret-Taylor, Directrice générale de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile-de-France sur les profils des Franciliens.

Des métropoles en concurrence mondiale

Jean-François Carenco, Préfet de la région Ile-de-France et de Paris, chargé de coordonner le projet métropolitain, a souligné l’objectif premier du Grand Paris, à savoir d’entrer en concurrence directe avec les grandes métropoles mondiales, « mais aussi celui d’être source de création de valeurs économiques, sociales et émotionnelles. D’ici 30 ans cohabiteront des édifices à la pointe de la modernité avec des petits cafés et des petits théâtres ».

La volonté de l’Etat de poursuivre et mettre en place le Grand Paris doit faire bouger les lignes et donner un second souffle au bassin parisien. Si la question de la gouvernance du Grand Paris se pose, elle est surtout à inventer selon le Préfet. En effet, L’Etat doit impulser et rassembler sur ce projet parfois contesté, malgré le vote par les deux assemblées à l’unanimité.

Si la guerre des métropoles a bien lieu, Paris peut gagner, car son modèle est « celui d’une ville qui inclut et construit, contrairement à Londres qui exclut et ne construit plus ».

De plus, les conditions sont, à l’heure actuelle, réunis pour les investissements : les taux sont au plus bas et avec une inflation faible, l’immobilier et la construction sont considérées des valeurs refuges. Selon Didier Ferrand de la Caisse d’Epargne, le projet du Grand Paris pourrait augmenter de 7 points le PIB français.

L’Etat est engagé dans la réalisation de 200km de voies de métro supplémentaires et la construction de 60 à 62 gares avec le STIF et la SNCF. Il s’agit là d’une opportunité unique pour les aménageurs et pour les promoteurs : ce sont près de 140km2 de terrain autour de ces nouveaux pôles d’échange qui sont à inventer. Car il s’agit bien, pour Hervé Puybouffat, Président de TAGERIM Promotion, avec ce nouveau plan de métro, de satisfaire « des milliers de Franciliens qui n’auront plus à passer par Paris lors de leur déplacement de banlieue à banlieue. Ces nouveaux pôles d’aménagement vont nous permettre d’atteindre le chiffre de 70.000 logements construits annuellement, voire de le dépasser, et de créer un nouveau cadre de vie pour les habitants ».

Accompagner des projets de vie

L’Etat s’appuiera sur le Grand Paris Aménagement dans le cadre des OIN (Opération d’Intérêt National) et des CIN (Contrat d’Intérêt National), et notamment sur l’action de sa directrice Ariane Bouleau-Saide qui souhaite le retour des aménageurs publics dans la production de logement (ceux-ci ne contribuant plus, aujourd’hui, qu’à hauteur de 20% de la production). La Région sera aussi présente aux côtés des aménageurs et des promoteurs pour construire de nouveaux logements. Elle compte promouvoir la production des logements en PLS afin de contribuer à la construction des projets résidentiels des Franciliens et favoriser la mixité sociale.

Si la volonté politique et les conditions économiques paraissent optimales, le projet métropolitain reste « un pari qui ne pourra être fructueux que par le dialogue entre élus et promoteurs, en dépassant les contraintes liées à la construction et en favorisant des ensembles de haute qualité architecturale et environnementale à des prix raisonnables », selon Hervé Puybouffat.

Cette matinée de débat a mis à jour les ambitions et la volonté tant des acteurs publics que des acteurs privés devant cette aventure hors du commun.