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Les syndics les moins bien notés sont dans les grandes villes et les modèles innovants de syndics s’en sortent mieux
MeilleureCopro publie les résultats de son étude sur les syndics en fonction de leur e-réputation dans les 11 villes les plus peuplées de France. Cette étude se base sur plus de 80 000 avis clients analysés sur plus de 3 200 syndics et plateformes de gestions d’immeubles, gérant plus de 185 000 copropriétés.
Une inégalité sur le territoire
La note moyenne Google des syndics en France est de 3,1/5 et 56% des syndics notés bénéficient d’une appréciation générale supérieure à 3/5.
Paris et l’Ile-de-France font jeu égal, avec en moyenne 2,9/5 et la relation avec la clientèle est plus apaisée dans les petites villes en région (3,2/5), que dans les plus grandes villes (3/5) et cela pour plusieurs raisons Le turnover chez les gestionnaires au sein des cabinets des plus petites villes est plus faible et permet de renforcer le lien avec les habitants. « D’autre part, dans les grandes villes, il y a en général plus de services, tels que les gardiens ou la présence d’ascenseurs, et d’actes de vandalisme, ce qui rend plus compliquée la gestion des immeubles », explique Edouard-Jean Clouet, Président de MeilleureCopro.
Cela est confirmé dans le classement des 11 plus grandes villes en France, dans lequel les 4 villes les plus peuplées de France se retrouvent parmi celles où la satisfaction des copropriétaires est la plus faible, avec 2,7 à Marseille ou 2,9 à Lyon et Toulouse.
Des startups mieux armées pour gérer leur e-réputation
Les modèles innovants de syndics ou de plateformes d'autogestion (Matera, Bellman, Homeland…) travaillent leur e-réputation en capitalisant sur leurs clients satisfaits, leur note moyenne sur Google est de 3,9/5, avec environ 95 avis par acteur. Chez les syndics traditionnels, les groupes (Foncia, Nexity, Citya…) obtiennent la moins bonne moyenne, avec 2,9/5, même si le nombre d’avis par acteur est bon (avec 60 avis/acteur), alors qu’au contraire les syndics familiaux obtiennent en moyenne 3,1/5 mais sont passifs dans la gestion de leur e-réputation avec seulement 20 avis clients par acteur.
« 82% des comptes Google des syndics sont peu actifs (- de 40 avis) voire dormants (- de 10 avis) : les syndics familiaux, principaux intéressés, n'ont pas encore pris la mesure de l'importance d'investir dans sa e-réputation, à l'heure où la mise en concurrence des syndics passe de plus en plus par internet », commente Edouard-Jean Clouet.
On remarque également que chez les syndics familiaux, plus ils sont « gros », plus la note a tendance à baisser, alors que les plus « petits » ont de meilleures notes malgré des comptes peu actifs.
Flop 10 et Top 10 des syndics en France
FLOP
Parmi les 10 syndics les moins bien notés (ayant reçu au moins 100 avis), 70% se situent dans des grandes villes de province.
Le Groupe FONCIA comptabilise 6 syndics parmi les moins bien notés de France, alors que les autres groupes sont absents du classement.
4 cabinets indépendants souffrent d’une e-réputation très dégradée : Michel & Neumayer, Regis St Louis, ADL, et Régie Pedrini.
TOP
Parmi les 10 syndics les mieux notés (ayant reçu au moins 100 avis), 4 cabinets indépendants remportent l’adhésion des clients : Immobilière Pujol (Marseille), Grand 10 Immo (ERA, à Bordeaux), Cabinet Moisson (Nantes) et les Damiers d’Annecy (Annecy).
2 agences Oralia/Nexity de Paris figurent parmi les 3 syndics les mieux notés de France et le groupe CITYA occupe 40% des places de ce classement.
« Citya fait figure d'exception parmi les grands groupes, avec un niveau de satisfaction élevé de 3,7/5 et une gestion très dynamique de sa e-reputation : 97 avis/agence en moyenne », conclut Edouard-Jean Clouet