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Mesures HCSF : la satisfaction d’avoir été entendu
Nous sommes satisfaits que les remarques que nous faisons depuis près d’un an aient été prises en compte. L’immobilier est essentiel pour la santé économique du pays et le financement des projets devenait de plus en plus difficile.
Le passage du taux d’endettement à 35% (contre 33% auparavant) va permettre une approche de l’endettement plus réaliste et laisser plus de marges à certains profils tels que les investisseurs ou les CSP+, qui malgré un reste à vivre confortable étaient exclus du crédit.
L’augmentation de la durée d’emprunt à 27 ans pour les achats dans le neuf, les constructions et les rénovations, prenant ainsi en compte les 2 ans de différé d’amortissement nécessaire à la réalisation des travaux, est une bonne nouvelle mais ne résout pas tout. Pour les primo-accédants ayant recours au Prêt à Taux Zéro, cette limite de durée ne permettra pas d’inclure le PTZ dont la durée d’amortissement peut aller jusqu’à 30 ans.
Enfin le pourcentage de dérogation à ces règles qui passe de 15% à 20% sur l'ensemble des crédits octroyés est également une bonne nouvelle, même si nos recommandations étaient de le porter à 30%. Cela devrait permettre aux banques d’apprécier au cas par cas davantage de dossiers d’emprunteurs solvables mais exclus par ces mesures.
CAFPI souhaite cependant que ces dérogations soient applicables également aux dossiers des courtiers -qui représentent plus d’un tiers des emprunteurs immobiliers- et non plus seulement aux clients des banques.
Nous referons l’étude d’impact de ces dérogations dans quelques mois afin de vérifier si elles sont efficaces, mais nous sommes d’ores et déjà certains du bénéfice de l’assouplissement de ces mesures sur le moral et la confiance des Français qui s’inquiétaient de plus en plus sur la faisabilité de leur projet.