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8 jan. 21

Des taux proches des records

Les taux en décembre sont une nouvelle fois en baisse, proche des records pratiqués en septembre 2019. En moyenne, pour ce dernier mois de 2020, Cafpi a obtenu pour sa clientèle 0,50% sur 10 ans ; 0,69% sur 15 ans ; 0,84% sur 20 ans et 1,05% sur 25 ans. Pour rappel, les taux obtenus par Cafpi en septembre 2019 étaient de 0,41% sur 10 ans ; 0,62% sur 15 ans ; 0,79% sur 20 ans et 0,96% sur 25 ans. « Alors que les taux obtenus sont en baisse pour cette fin d’année, le taux d’usure sur les durées de crédit immobilier (20 ans et plus) restent stables à 2,67% pour le 1er trimestre 2021. Cette tendance évitera une augmentation de l’exclusion au crédit », commente Philippe Taboret, Directeur général adjoint de Cafpi.

Concernant les taux moyens proposés par les banques en janvier, ils sont également à la baisse et proche des records d’octobre 2019. Les meilleurs profils pourront obtenir 0,33% sur 10 ans ; 0,48% sur 15 ans ; 0,63% sur 20 ans et 0,88% sur 25 ans. « Ces taux extrêmement favorables proposés par les banques sont le signe que la chasse aux clients a repris. En revanche, cette tendance bénéficie essentiellement aux bons profils, présentant un apport conséquent, de bons revenus, et un emploi stable en cette période de crise économique », ajoute-t-il.

Un relâchement des mesures du HCSF qui devra profiter à tous

Cafpi observe également un retour à la normale de la part des emprunteurs primo-accédants et investisseurs. « Sous la pression des professionnels, le gouvernement a relâché les critères du HCSF, avec des hausses du taux d’endettement à 35% et de la durée d’emprunt maximum pour le neuf à 27 ans », explique Philippe Taboret. Cependant, il reste une part des primo-accédants, tels que les jeunes actifs sans épargne, qui continuent de subir ces mesures, en plus de la crise économique liée à la Covid-19. « Le contexte actuel stoppe les ambitions immobilières de cette catégorie d’emprunteurs, qui se retrouvent sans solution pour accéder à la propriété », ajoute-t-il. La hausse du taux de dérogations aux critères HCSF à 20% (contre 15% précédemment) devrait y remédier. « Nous espérons que cette mesure profitera en priorité aux primo-accédants, comme l’a demandé le gouvernement, et qu’elle pourra bénéficier équitablement à tous les clients, ceux des courtiers comme ceux des banques ! », conclut-il.

Un début d’année 2021 très dynamique

Les signatures chez les notaires sont en baisse en ce début d’année, résultats des mauvais chiffres de l’accès au financement du 3e trimestre 2020 (pour rappel, pour un bien existant, le délai de réalisation est de 3 à 5 mois entre la promesse de vente et la conclusion de la vente chez le notaire). En revanche, les chiffres sur les nouveaux projets et sur la recherche de nouveaux financements sont très dynamiques en cette rentrée, et ce, malgré la crise sanitaire. « C’est une nouvelle preuve que la pierre, dopée par les taux bas et des prix stables, reste l’investissement préféré des Français et une valeur sûre quand les temps sont incertains », conclut Philippe Taboret.