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19 fév. 21

Imodirect réagit à la décision de la Cour de cassation : « Augmentation de l’offre de location meublée : vers une explosion de la vacance locative ? »

Réaction d’Arnaud Hacquart, président-fondateur
« Cette décision confirme le fait que la législation, alliée à la crise sanitaire, ont eu raison du business lucratif des locations courtes durées à Paris et très certainement à court terme dans l'ensemble des grandes métropoles.

Pour les résidences principales, le nombre de jours de location maximum reste de 120 jours par an. Dans le cadre de la mise en location des résidences secondaires l’obligation de l’achat d’une surface commerciale rend quasi impossible ce type de location pour un bailleur particulier.

Ces bailleurs vont donc définitivement se tourner vers la location meublée traditionnelle, avec l'impact que nous constatons actuellement : beaucoup plus d'offres et beaucoup moins de demandes avec pour effet une baisse des prix et un retour vers la location non meublée.

Cette situation n'est donc plus ponctuelle, mais va s'inscrire dans le temps. Nous allons assister à une offre du meublé traditionnel pléthorique alliée à une demande qui restera basse. Avant la crise, environ 50% des locations de meublés traditionnels étaient réalisées dans le cadre du travail. Le développement du télétravail (et les économies d’échelle que cela va représenter pour les entreprises) va définitivement stopper cette manne.

Les propriétaires vont devoir baisser leurs loyers, ou transformer les locations meublées en non meublées, voir vendre les logements sous peine de se retrouver avec de fortes vacances locatives. »