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Étude FNAIM sur les stations balnéaires
Ces communes ont pour la plupart peu de résidents permanents (les ¾ ont moins de 5 000 habitants). Elles concentrent une forte part de résidences secondaires : 47% contre 10% pour l’ensemble du parc de logements français. La part des logements énergivores (étiquettes DPE « F » ou « G ») est en moyenne moins importante dans ces communes : 14% contre 17% pour l’ensemble des communes françaises. Mais ce résultat masque d’importantes disparités régionales : les stations balnéaires du Nord (régions Hauts-de-France, Normandie, Bretagne, Pays de la Loire) ont des taux élevés de logements énergivores alors que les stations balnéaires du Sud (régions Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse) ont des taux faibles.
Le prix des logements est en moyenne 50% plus élevé dans les stations balnéaires : 4 676 €/m² en moyenne au 1er juin 2023 contre 3 088 €/m² en France.
Le prix des logements dans les stations balnéaires a davantage augmenté qu’en France (+44% depuis 2014 contre +29%), et notamment pour les maisons durant la période post-covid : en 2 ans, entre juillet 2020 et juillet 2022, les maisons dans les stations balnéaires ont progressé de +26% (contre +15% pour les maisons en France), soit plus de +1% par mois sur cette période.
Depuis le début de l’année 2023, alors que les prix des logements baissent presque partout en France, ils se stabilisent dans les stations balnéaires : c’est pour le moment la dernière zone où les prix ne baissent pas.
Les prix sont nettement plus élevés en région PACA (5 774 €/m² en moyenne dans les stations balnéaires) et Nouvelle-Aquitaine (5 363 €/m²). Les prix sont plus abordables en Normandie (3 604 €/m²) ou en Bretagne (3 622 €/m²).
Les 3 villes les plus chères de France sont des stations balnéaires : Saint-Jean-Cap-Ferrat (17 407 €/m²), Ramatuelle (15 590 €/m²) et Saint-Tropez (14 673 €/m²), et on compte 9 stations dans les 20 villes les plus chères.
Enfin, nous nous sommes intéressés au risque d’érosion côtière auquel sont soumis une partie des stations balnéaires. A ce stade, ce risque ne semble pas avoir d’impact sur les prix immobiliers : les prix dans les stations soumises au risque de submersions ont même évolué plus fortement que les prix dans les stations non soumises à ce risque. Cependant, depuis le début de l’année 2023, cette tendance semble s’inverser.