1- APL : un nouveau mode calcul

Un nouveau mode de calcul des aides personnelles au logement (APL) sera effectif à partir du 1er janvier 2021. Les APL, seront désormais calculées tous les trois mois sur la base des revenus des 12 derniers mois. 

 Autrefois calculées tous les ans sur la base des revenus perçus les deux années auparavant le nouveau mode de calcul veut mieux prendre en compte la situation réelle des bénéficiaires. Le montant des APL sera également réactualisé tous les trois mois. 

 “Cette évolution des APL répond aux modes de vie d’aujourd’hui”, explique le ministère chargé du Logement. “Si hier les situations professionnelles et familiales étaient plus stables, aujourd’hui les rapports à l’entreprise et à la famille ont changé, entraînant des discontinuités de parcours. Le calcul des aides "en temps réel" permet de mieux prendre en compte la situation des allocataires.” 

 Par ailleurs, en cas de perte de l’APL, pendant un an, les ressources des ménages continueront à être suivies, et en cas de changement de situation, et si les conditions sont réunies, l’aide sera à nouveau versée. 

Les APL permettent à 6,6 millions de ménages aux revenus modestes de réduire leur budget destiné au paiement du loyer. Initialement prévu pour le 1er avril 2020, la crise du COVID a retardé la mise en place de cette réforme. 

Sources : Le Progrès / Reproduction interdite

2 - Bouleversements dans les projets immobiliers des primo-accédants

Dans un sondage BVA dévoilé aujourd’hui en exclusivité par RMC et Le Parisien, Drimki, site d’estimation en ligne s’intéresse aux bouleversements que les confinements font subir aux primo-accédants Français.  

Aujourd’hui, 16% des Français ont un projet immobilier dans les 12 prochains mois, parmi eux, 35% sont des primo-accédants. Depuis février le pourcentage de primo-accédants a chuté de 7 points… Plusieurs explications à cela ! Premièrement, la crise qui complique l’accès au crédit, « si vous n’avez pas d’apport, c’est très compliqué d’obtenir un prêt, d’autant que les banques limitent maintenant le nombre d’années d’emprunt et taux d’endettement » nous explique Olivier Colcombet, patron de Drimki. 

Par ailleurs, l’environnement économique étant tendu, ces primo-accédants sont dans l’attente concernant les évolutions de prix que ces confinements pourraient avoir sur les biens immobiliers. 

A cela s’ajoute l’effet révélateur du confinement sur le besoin de verdure, d’extérieurs et de grands espaces chez beaucoup de citadins….  

Sources : Le Parisien / Reproduction interdite

3 - Clameur se réorganise et souhaite prendre une nouvelle dimension 

Clameur (Connaître les loyers et analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux), qui possède l’observatoire du logement du même nom, a annoncé son intention de « prendre une nouvelle dimension ». Jean-Michel Camizon, Président de Clameur, a annoncé l’enrichissement des indicateurs et analyses du marché, la création d’un Comité Scientifique, l’intégration de nouvelles sources de données et la mise en œuvre de nouvelles technologies pour apporter une plus grande puissance d’analyse. 

Dans cette optique, l’association entend se renforcer sur deux volets : l’organisation interne, avec la création d’un comité scientifique, ainsi que les indicateurs et la puissance d’analyse de marché qui seront enrichis.  

Le comité scientifique, composé de quatre personnes et dirigé par Arnaud Simon, a vocation à renforcer la capacité de Clameur à proposer des analyses prospectives et conjoncturelles de l’évolution du marché et des loyers. Il est complété par Emmanuel Perray, responsable des études et analyses à la Fnaim, Raphaël Languillon-Aussel, spécialiste en études urbaines et chercheur au sein de l'institut de gouvernance de l'environnement et du développement territorial (IGEDT) de l’Université de Genève, et Yasmine Essafi, docteure en finance et enseignante-chercheuse à l ’Ecole supérieure des professions immobilières (ESPI).  

 Clameur entend aussi intégrer des nouvelles sources de données et enrichir ses indicateurs et ses analyses, afin de proposer une offre plus complète à ses clients. La base de données de l’observatoire va donc être agrémentée des références de la Fnaim, qui intègre l ’association, mais aussi des données Insee relatives au marché l’immobilier ainsi que des « annonces locatives des quinze plus grandes places de marché digitales du secteur », indique Clameur. L’organisme va aussi déployer des nouvelles technologies pour « apporter une plus grande puissance d’analyse et proposer de nouveaux modes d’interrogation des données de marché ». En effet, l’observatoire proposera notamment des représentations cartographiques des indicateurs, et la géolocalisation des biens, qui permettra de mener une analyse au niveau des zones Iris, donc à l'échelle du quartier. 

Sources : Innovapresse /  Reproduction interdite