Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

14 déc. 2020
Résumé presse de l'actualité immobilière du 14 décembre
1- Le marché immobilier résiste, mais la confiance des acquéreurs baisse fortement 2- Le prolongement de la ligne 14 fait grimper les prix de l’immobilier aux abords des nouvelles stations de métro 3 - Villa Montmorency, le jardin secret de Paris

1- Le marché immobilier résiste, mais la confiance des acquéreurs baisse fortement 

Les deux confinements successifs ont bouleversé les projets d’acquisition et de vente de biensD’après une étude OpinionWay, le moral des acheteurs est en berne. Ils ne sont plus que 40 % à penser que le moment est opportun pour acquérir un logement, c’est 33 points de moins qu’au début de cette année, avant le début de la pandémie. Une crise de confiance entretenue par de nombreux facteurs. Cette étude a été effectuée pendant le deuxième confinement (du 12 au 24 novembre), sur près de 5 048 porteurs de projet, dont 3 723 futurs acheteurs 

Les deux confinements ont remis en question les habitudes de vie. Des projets sont nés, d’autres ont été abandonnés, tandis que certains ont été décalés, d’après ce qui ressort de cette étude et des différents témoignages. Attentisme et pessimisme ont gagné beaucoup de potentiels acheteurs inquiets : 72% d’entre eux craignent une baisse de leur niveau de vie dès les six prochains mois.  

Le crédit plus difficilement accessible  

Le pessimisme contamine aussi les banquiers. « La crise sanitaire, incite à une forme de prudence, détaille Frank Roullier, directeur général de la Compagnie européenne de crédit. Comme en témoigne le durcissement de l’accès au crédit depuis septembre, » En cause ? La stricte application de la règle des 33% d’endettement. Les banques refusent désormais de prêter un montant supérieur à un tiers du salaire. « Avant, le critère retenu était celui du “reste à vivre”. En analysant nos dossiers clients de 2019, deux acheteurs sur dix ne pourraient pas emprunter aujourd’hui. » Ce que reflète l’étude OpinionWay auprès des souscripteurs : 46 % d’entre eux ont jugé les organismes de financement plus exigeants lors des six derniers mois.  

Une valeur refuge face à la crise sanitaire  

Les agents immobiliers ont néanmoins tenté de maintenir la confiance, notamment en s’adaptant aux nouvelles contraintes : « Nous avons développé les visites en visio, explique Yann Jéhanno, président de Laforêt. Ça fonctionne très bien pour les prévisites ou les locations, moins pour les achats. » Les volumes de ventes ont donc beaucoup baissé depuis la fin du mois d’octobre, mais moins sur l’ensemble de l’année. Une période faste de transactions entre juin et septembre avait en effet succédé aux rigueurs du premier confinement. Si le marché ne semble pas se diriger vers un nouveau rebond à la suite du second, l’année 2020 n’en a pas pour autant été catastrophique.  

Selon un premier bilan des notaires de France, la baisse des transactions sera aux alentours de 5 % par rapport à 2019. Un exploit : « 2019 était exceptionnelle, explique Me Frédéric VioleauLe marché a fait beaucoup mieux que simplement résister. » Son étude ne prévoit néanmoins pas d’inversement de tendance dans les prochaines semaines, même si les prix ne se sont pas effondrés. Et on constate une augmentation dans les grandes villes.  

Autre motif de satisfaction, une majorité de vendeurs - et d’acheteurs - considèrent l’immobilier comme une valeur refuge depuis l’apparition de la crise sanitaire. Leurs investissements seront favorisés par des taux d’emprunt extrêmement faibles. « Et ils ne remonteront pas dans les prochains mois », assure Frank Roullier. Mieux encore, près de 60% de vendeurs et d’acquéreurs comptent concrétiser leurs projets prochainement. 

Sources : Le Journal du Dimanche / Reproduction interdite 

2- Le prolongement de la ligne 14 fait grimper les prix de l’immobilier aux abords des nouvelles stations de métro 

Ce lundi 14 décembre, l’extension de la ligne 14 depuis la gare Saint-Lazare jusqu’à la Mairie de Saint-Ouen est entrée en service. Ce prolongement de 6 km de la ligne de métro a fait grimper les prix de l’immobilier aux abords des 4 nouvelles stations. C’est ce que dévoilent les résultats de l’étude de Meilleurs agents. 

Ainsi, en 5 ans, les prix de l’immobilier sur le tracé du prolongement de la ligne 14 ont augmenté en moyenne de 46.7%. A titre de comparaison la hausse est de 32,4% sur l’ensemble de la ville de Paris. Dans le détail, à proximité de la station Clichy-Saint-Ouen on observe une augmentation de 48% et aux abords de la station Mairie de Saint-Ouen l’envolée est la plus importante avec une hausse de 55%. 

« L’arrivée du métro représente une plus-value majeure pour ces quartiers du nord de Paris qui constituaient déjà un marché de report pour les Franciliens. Le Grand Paris a ainsi représenté un pari sur l’avenir, et ce dès l’annonce des travaux de prolongement de la ligne 14 en 2014 » indique l’étude. 

Dans les autres métropoles, on observe également une hausse des prix de l’immobilier dû aux prolongements des transports en commun. C’est le cas notamment à Bordeaux qui a inauguré il y a un an la ligne D du tramway.  

« On observe depuis deux ans, qu’en moyenne les prix des maisons situées à proximité des lignes de tramway qui desservent directement Bordeaux, ont augmentés d’à peu près 10 % » indique Lionel Despres directeur d’agences ERA Immobilier à Bordeaux, Bruges, Eysines, Mérignac et Pessac au micro de France Inter. 

Sources: 20 Minutes – France Inter / Reproduction interdite 

3 - Villa Montmorency, le jardin secret de Paris  

Véritable havre de paix en plein cœur du 16ème arrondissement de Paris, la Villa Montmorency garde entre ses murs bien gardés, des trésors de l’immobilier Parisien. Lotissement emblématique, il regroupe aujourd’hui une centaine de maisons à l’architecture rappelant des stations balnéaires telles que Deauville ou Arcachon, comme l’explique Laure de La Rivière, directrice des biens d’exception chez Barnes.  

Pour accéder à ce lieu si unique, il faut s’armer de patience car le nombre de biens en vente est très limité et souvent gardé secret car comme le précise Laure de La Rivière « Villa Montmorency, c’est un refuge de personnalités ».    

Ces dernières années, la Villa Montmorency aurait connu des ventes importantes. D’après la Direction générale des finances publiques, une maison de 800m2 avec jardin, se serait vendue 25 millions d’euros en 2019.   

Sources : Le Parisien / Reproduction interdite 



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