1- Fin des “passoires thermiques” à la location dès 2023  
 
Dès 2023, les pires “passoires thermiques” seront interdites à la location.  
En effet, un décret publié ce mercredi prévoit que la consommation énergétique sera désormais un critère pour juger si un logement est décent ou pas.  
 
A horizon 2028, les logements énergivores, classés F et G devraient être éradiqués. C’est en tout cas l’ambition du gouvernent qui concernerait 4,8 millions de logements (dont 2 millions en locations) selon le ministère de la Transition Écologique.  
 
Ainsi en 2023, les logements classés G sur le DPE seront interdits à la location, soit 90000 logements, représentant 4% des “passoires thermiques”.  
 
Mi 2021, de nouvelles réglementations seront communiquées pour fixer les nouvelles exigences afin d’atteindre, en 2028, la fin des “passoires thermiques”.  
« Nous assumons de démarrer doucement avec un seuil assez peu contraignant pour s’attaquer en priorité aux pires “passoires thermiques” et laisser un peu plus de visibilité aux autres propriétaires. Le but est de monter en puissance par la suite », déclare Emmanuelle Wargon, ministre chargée du Logement. 

Source : Le Figaro / Reproduction interdite 

2- Prix du foncier : Où baisse-t-il ? 

Selon l’étude annuelle publiée par les services du ministère de la Transition écologique, en 2019 il fallait compter en moyenne 82 100 € pour acquérir un terrain à bâtir en France, laissant aux constructeurs de maisons individuelles en moyenne 934 m² de surface au sol aménageable, au prix moyen de 88 €/m² (contre 935 m² au prix moyen de 87 €/m² en 2018). Toujours d’après l’étude du ministère, pour les particuliers, la part du coût du foncier dans le coût total moyen d’une construction individuelle était de 32% en 2019. 

Cette hausse des prix moyens du foncier se fait ressentir sur une grande partie du territoire. Seules 5 régions (anciennes régions, avant réforme) ont vu le prix du foncier diminuer entre 2018 et 2019, à savoir : La Champagne-Ardenne (-12,7%), le Nord-Pas-de-Calais (-8%), la Franche-Comté (-5,7%), la Bretagne (-4,6%) et la région Rhône-Alpes (-0,9%).  

Concernant les plus fortes hausses du prix moyen du mètre carré de terrain constructible entre 2018 et 2019, on les trouve en Basse-Normandie (+10,9%), en Auvergne (+13,5%) et en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+14%).  

Découvrez la carte interactive de l’évolution du prix moyen du mètre carré de terrain constructible entre 2018 et 2019. 

Sources SDES, ministère de la Transition écologique, Capital 

Dans cette étude, il est également possible de voir le prix moyen du foncier en 2019. Pour les régions les plus chères, le podium est composé des régions Ile-de-France (246 €/m²), Provence-Alpes-Côte d’Azur (171 €/m²), et Languedoc-Roussillon (143 €/m²). A l’inverse le Limousin est la région où le foncier est le moins cher avec en moyenne 21 €/m². 

Source : Capital / Reproduction interdite