Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

16 fév. 2021
Résumé presse de l'actualité immobilIère du 15 février
1-Le diagnostic de performance énergétique (DPE) va évoluer dans les prochains mois ; 2- « Habiter Mieux sérénité » : le programme de l’Anah pour aider les ménages qui réalisent des travaux énergétiques dans leur logement ; 3 - Télétravail : le rappel à l’ordre d’Elizabeth Borne

1-Le diagnostic de performance énergétique (DPE) va évoluer dans les prochains mois 

Dans un entretien exclusif au Parisien, Emmanuelle Wargon ministre déléguée au Logement précise les nouvelles évolutions à venir pour le diagnostic de performance énergétique, obligatoire lors de la vente ou de la mise en location d’un logement.   

Nouveautés de ce DPE, le critère d’Emissions de gaz à effet de serre, classé de A à G comme pour la performance énergétique, mais également une estimation de la facture énergétique annuelle du logement (utilisation standard sur cinq usages : chauffage, eau chaude, sanitaire, climatisation, éclairage, auxiliaires). Ces critères, plus contraignants, sont mis en place dans un but pédagogique, comme le souligne Emmanuelle Wargon dans les colonnes du Parisien. L’estimation de la facture annuelle d’énergie a pour but notamment de « permettre à l’acquéreur ou au locataire de mieux anticiper son futur budget » comme l’explique la ministre déléguée au Logement 

Un nouveau pas vers la fin des logements énergivores ? « C’est l’engagement pris dans la loi Climat et Résilience portée par la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. L’interdiction sera progressive. Elle concernera d’abord, dès 2023, les pires passoires énergétiques de la classe G. Soit environ 90 000 logements. Puis deux ans plus tard, en 2025, l’ensemble de cette classe G, soit 600 000 logements. Et enfin en 2028 sera intégrée la classe F, soit au total 1,8million de logements. » précise, Emmanuelle Wargon 

Source : Le Parisien / Reproduction interdite 

2« Habiter Mieux sérénité » : le programme de l’Anah pour aider les ménages qui réalisent des travaux énergétiques dans leur logement 

A travers son programme baptisé "Habiter Mieux sérénité" l’Agence nationale de l’habitat (Anah) verse des aides financières pour aider les ménages qui réalisent des travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35%. Le montant versé dépend du montant des travaux et des revenus du ménage. 

Ainsi pour les foyers très modestes, l’aide peut grimper à hauteur de 50% du montant total des travaux (HT), dans la limite d’un plafond de 15 000 €. Par ailleurs, deux autres critères doivent être respectés pour en être bénéficiaire : « L’entreprise ou l’artisan qui réalisent les travaux doivent être qualifiés RGE (Reconnu garant de l’environnementet il ne faut pas avoir bénéficié d’un prêt à taux zéro (PTZ)» indique Le Progrès. 

Source : Le Progrès / Reproduction interdite 


3 - Télétravail : le rappel à l’ordre d’Elizabeth Borne  

Alors que de nombreuses professions semblent connaitre un relâchement dans le télétravail, la ministre du Travail a adressé un rappel à l’ordre ferme aux entreprises et donne huit jours pour intensifier la pratique.  

Un télétravail en forte érosion  

Outil clé dans la lutte contre la propagation de l’épidémie, le télétravail semble s’éroder ces derniers mois. Alors que plus de 70% des professions qui pouvaient le pratiquer étaient passées en télétravail en novembre, ce chiffre est tombé à un peu plus de 60% début février. Même constat chez les salariés du privé, le nombre de personnes en télétravail toute la semaine a diminué pour passer de 45% en novembre dernier à 35% au début du mois.   

Coup de pression du Gouvernement 

Pourtant, la ministre du Travail le martèle « Nous devons en faire plus et aller au bout de ce que l’on peut réaliser en télétravail. C’est en le pratiquant au maximum que l’on pourra éviter un nouveau confinement. » 

L’ancienne patronne de la RATP a réitéré cette incantation à l’occasion d’une visioconférence réunissant de nombreuses branches professionnelles. 

L’immobilier dans le collimateur 

Certaines professions sont particulièrement visées par l’exécutif, et notamment les assurances, les banques et l’immobilier. C’est Emmanuelle Wargon, ministre chargée du Logement qui a de son côté sonné les cloches du Conseil supérieur du notariat et des professionnels de l’immobilier.  

« C’est vrai que nous avons privilégié le retour sur site après le second confinement pour rattraper le retard pris et que nous avons été rappelés à l’ordre » a convenu Jean-Marc Torrollion, le Président de la FNAIM.  

Le gouvernement est de son côté bien décidé à renforcer l’usage de cet outil essentiel au contrôle de l’épidémie et à augmenter les contrôles dans les semaines à venir, via l’inspection du travail, notamment dans les petites structures.  

Source : Le Journal du Dimanche / Reproduction interdite  

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