Aujourd’hui on observe des signaux contradictoires, avec d’un côté une offre immobilière neuve de qualité qui trouve facilement locataire et l’arrivée de nombreuses entreprises telles qu’Afflelou, Siemens ou encore Arkema, et d’un autre côté un taux de vacance de 15 % et des actifs immobiliers difficiles à proposer à la location sans réhabilitation. 

La crise sanitaire, les changements d’organisation des entreprises, les attentes des salariés à l’égard de leur travail ont amené les usagers du quartier de La Défense à modifier leurs attentes et les entreprises à repenser leur façon d’occuper les espaces. D’ailleurs, les surfaces louées sont plus petites, ouvrant ainsi le marché de La Défense à des petites structures (PME, ETI, Startups…), d’autant que les prix à La Défense sont beaucoup plus avantageux que ceux du centre de Paris (jusqu’à -40 ou -50 %).  

Avec l’arrivée de ces petits acteurs, on observe également de nouveaux secteurs s’installer à La Défense (distribution, luxe, nouvelles technologies), qui historiquement accueillait principalement des activités liées à l’énergie, au conseil et à la finance.  

Ces constats illustrent parfaitement la dynamique globale de diversification dans laquelle La Défense est engagée. L’avenir est à la diversité des usages. La Défense ne doit plus être « un quartier mono-fonctionnel, une usine à bureaux », le quartier doit offrir des espaces qui mêlent logements, entreprises, commerces et services, comme le souhaitent les usagers. L’un des enjeux sera d’ailleurs de savoir restructurer les actifs anciens aussi dans cette perspective. 

Source : Le Parisien / Reproduction interdite