Comprendre l'immobilier
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17 fév. 2021
Résumé presse de l'actualité immobilIère du 17 février
1 - Immobilier neuf : inquiétudes pour 2021 ; 2 - A Paris, les effets tangibles de l’encadrement des loyers.
1 - Immobilier neuf : inquiétudes pour 2021
En 2020, les ventes de maisons neuves en « secteur diffus » se sont élevées à 114 900, contre 125 590 en 2019, soit une baisse de 8,5%, selon Pôle Habitat FFB. Ce chiffre constitue « le quatrième plus mauvais exercice de ces quinze dernières années » avec « la moitié des régions qui affichent un recul des ventes supérieur à 10 % », indique Christophe Boucaux, le délégué général de Pôle Habitat FFB. Malgré cela, « nous constatons un appétit toujours confirmé des Français pour ce type d'habitat et la demande ne faiblit pas », souligne-t-il.
Plus marqué dans les zones tendues
Le recul des ventes pour « l’individuel groupé » est pour sa part plus important avec une chute de 22% sur l’année 2020 pour atteindre 6 852 unités, confirmant les difficultés rencontrées par ce segment avec une baisse de 6,8% en 2019. Par ailleurs, le logement collectif a également fortement souffert en 2020 avec -24,2% de transactions pour un total de 92 663 unités. « La chute des ventes a été beaucoup plus marquée dans les zones tendues que dans les zones détendues, ce qui démontre un vrai problème de construction de logements », analyse Christophe Boucaux.
Baisse des mises en chantiers en 2021
Selon Pôle Habitat FFB, l’année 2021 risque de confirmer cette tendance avec un recul de 12,5% des mises en chantiers attendues par rapport à 2020. Grégory Monod, le président de l'organisation, déplore que le logement neuf ait été « le grand oublié » du plan de relance du gouvernement et alerte sur le fait qu’« une crise majeure se dessine ».
Source : Les Echos / Reproduction interdite
2 - A Paris, les effets tangibles de l’encadrement des loyers
L'encadrement des loyers à Paris s'est traduit par une baisse moyenne de 3% des loyers de relocation (appliqués aux nouveaux locataires après le départ des précédents) qui dépassaient le plafond au second semestre 2019, détaille l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap).
Réintroduite à Paris en juillet 2019, cette mesure a eu « un effet indéniable, mais limité, de resserrement des loyers de relocation des logements non meublés autour de la fourchette légale », d’après l’Olap.
Au premier semestre 2019, les loyers de relocation supérieurs au plafond avaient augmenté de 2,6% avec un dépassement moyen de 12% du loyer hors charges, soit 168 euros par mois, pour plus d'un quart des logements, selon l'Olap.
A partir de juillet, le retour du dispositif a permis une « une baisse moyenne de 3% des loyers de relocation initialement supérieurs au loyer de l'ancien locataire ».
La part des dépassements était « de 28% des relocations » soit « un peu plus que pendant la précédente période d'encadrement (26% en 2015, 23% en 2016 et 21% en 2017) », souligne l'Observatoire.
Ils concernaient surtout les logements de moins de 20 m², avec près de sept cas sur dix.
Source : AFP / Reproduction interdite