Comprendre l'immobilier
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22 fév. 2021
Résumé presse de l'actualité immobilIère du 22 février
1- Les conséquences de la Covid-19 sur le prix de l'immobilier neuf ; 2 - Les prix de l’immobilier lillois se stabilisent, mais restent élevés en 2021.
1- Les conséquences de la Covid-19 sur le prix de l'immobilier neuf
Selon le dernier Baromètre digital de l’immobilier neuf, publié chaque trimestre par 5 acteurs du secteur (Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels, le Groupe Izimmo, l'Institut des Constructeurs et Promoteurs, Leemo et PriceHubble), au plan national, les prix du neuf ont augmenté de 1,2 % entre le 3e et le 4e trimestre 2020. A noter, une baisse de 0,9 % par rapport au dernier trimestre 2019.
Dans les zones tendues, une contraction de l'offre rime avec augmentation des prix. À l'inverse, les métropoles et départements ayant réussi à reconstituer leurs stocks affichent une stabilisation (voire une baisse) des prix.
En 2020, la plus forte hausse des prix du neuf est à noter dans le Grand Paris, avec +13,9 % pour 7 075 €/m². D’ailleurs, en Ile-de-France, le seul département qui voit le prix de son immobilier neuf baisser est l’Essonne, avec -2 %.
« L'immobilier résidentiel neuf est plus que jamais une valeur sûre. Le marché francilien a dû faire face à une forte contraction de l'offre nouvelle due aux élections municipales et au premier confinement, mais également à un regain d'intérêt de nombreux investisseurs institutionnels qui ont souhaité diversifier leur exposition bureau/commerce. Tout cela a maintenu un niveau de prix élevé », analyse Aurélien Deleu, directeur du marché immobilier chez Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels.
Il est également intéressant de constater que les prix de l’immobilier neuf à Paris intra-muros ont augmenté de 5,1 % en un an, alors que dans le même temps les prix de l’ancien marquent le pas.
Dans la liste des villes où les hausses sont les plus importantes, après le grand Paris, on retrouve Lyon avec une hausse des prix du neuf de 8,1 % en 2020 à 4 704 €/m² et Rennes, avec + 8 % à 4 725 €/m².
A l'inverse, les plus fortes baisses des prix du neuf sont recensées à Nancy (- 4,2 %, à 3 434 €/m²), Dijon (- 3,1 %, à 3 240 €/m²) et Saint-Etienne (- 2,2 %, à 2 930 €/m²). « Dynamique de croissance ou baisse relative, les 22 métropoles diffèrent toujours dans leurs résultats. Certaines confirment une pression à la hausse des prix en raison d'un manque de stocks. D'autres, inversement, font face à une crispation sur les ventes, avec des ménages parfois attentistes et des banques plus frileuses dans la délivrance de crédit immobilier sur un marché où les stocks sont là », commente Olivier Burot, président de l'Institut des Constructeurs et Promoteurs.
Source : Les Echos / Reproduction interdite
Source : Les Echos / Reproduction interdite
2 - Les prix de l’immobilier lillois se stabilisent, mais restent élevés en 2021
Après une année 2020 marquée par une augmentation du nombre d’acheteurs, le marché immobilier de la métropole lilloise se stabilise. Cette stabilisation de la demande entraîne également une stabilisation des prix, après deux années de hausse continue.
Tous les types de biens sont concernés par ce phénomène même si les prix du marché à Lille restent élevés comme l’explique Meilleursagents. Il faut ainsi débourser 3385 euros/m² en moyenne pour un appartement, et 2931 euros/m² en moyenne pour une maison.
Le quartier du Vieux-Lille reste le secteur qui affiche les prix les plus élevés avec un prix moyen de 4500 euros/m² pour un appartement. Pour ce qui est du haut de gamme, « en parfait état et bien placé, un appartement vaut entre 5000 et 5700 euros/m², certaines petites surfaces frôlant les 6000 euros/m² », indique Bruno Gras, directeur de Barnes. Autour du Vieux-Lille, dans le quartier des deux gares, de la place de la République et le quartier Vauban, prisés des étudiants, un appartement se situe entre 3800 et 4800 euros/m².
En dehors de l’hypercentre
Les prix moins élevés se trouvent ensuite en dehors de l’hypercentre, avec en moyenne 3000 euros/m² pour un logement en bon état comme dans les quartiers de Cormontaigne, de Gambetta et de Jean-Baptiste Lebas. Par ailleurs, dans le quartier de Deûle, un bien se vend en moyenne entre 2600 et 3200 euros/m².
Ceux qui recherchent des maisons se reportent quant à eux vers les quartiers de la Madeleine, Lambersart ou encore Saint Maurice-Pellevoisin entraînant une flambée des prix. Il est désormais difficile d’y trouver un bien à moins de 350 000 euros et les maisons un peu plus grandes se vendent à plus de 500 000 euros.
Source : Le Monde / Reproduction interdite