Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
1- Standard & Poor’s (S&P) anticipe un ralentissement des prix immobilier en 2021
Quels seront les effets de la crise sur le marché immobilier en 2021 ? Alors que le sujet inquiète les observateurs, les professionnels et plus encore les propriétaires, l’agence de notation américaine Standard & Poor’s s’attend à un ralentissement de la hausse des prix de l’immobilier résidentiel en Europe cette année alors que la crise sanitaire n’a pas empêché de fortes progressions en 2020, souvent supérieures à 2019.
Concernant la France, l’agence de notation anticipe une augmentation de seulement 1,5% cette année, après une hausse des prix de 4% en 2020. D’après S&P, les prix devraient remonter de 2% en 2022 et en 2023.
La plus forte hausse des prix resterait observée en Allemagne : +6,9% en 2020, + 5,3% en 2021 et +4,9% en 2022. Seuls deux pays connaîtraient des baisses de prix cette année : Italie (-0,5%) et Grande-Bretagne (-2,3%) où l’impact du retour de la fiscalité normale devrait renforcer la correction.
Mesures de soutien salvatrices
Pour Standard & Poor’s, cette hausse continue des prix de l’immobilier européen est notamment due à l’efficacité des mesures politiques prises sur le continent pour combattre la pandémie de Covid-19, « les plus efficaces » pour soutenir le marché immobilier. En protégeant le travail et le revenu des salariés, en mettant en place le chômage partiel, les incertitudes ont été atténuées, les pertes de salaire évitées, alors qu’en période de crise économique, ces baisses de revenus réduisent la demande de logements. Autre facteur qui a maintenu le marché : l’épargne forcée des ménages, notamment des plus aisés, en raison de la fermeture des commerces et des loisirs, ce qui a boosté les envies d’acheter des logements.
Source : Le Figaro / Reproduction interdite
2- Location en meublé : plus avantageux qu’une location vide ?
Cela semble être en effet le cas pour certaines grandes villes Françaises, comme le révèle une étude de SeLoger.
Traditionnellement plus chères que les locations vides, la tendance semble s’inverser dans certaines grandes villes de l’ouest de la France ou encore en petite couronne parisienne où cela couterait désormais moins cher de louer en meublé.
SeLoger constate notamment une baisse importante des loyers en meublés sur les villes de Rennes et Nantes (-11%) alors que ceux des locations vides ont augmenté de 3,9% pour Rennes et 4,9% pour Nantes. Le tout-en-un an seulement.
Ainsi, le loyer moyen des logements meublés est de 670€ à Nantes et 603€ à Rennes contre respectivement 721€ et 640€ pour des logements vides.
Même constat en ile de France où les loyers de logements meublés ont chuté de 5,1% en un an sur la ville de Boulogne-Billancourt.
Selon Séverine Amate, porte-parole chez SeLoger “Le phénomène est en corrélation directe avec l’impact de la crise sanitaire. Avec l’arrêt du tourisme, de nombreux logements meublés se sont retrouvés sur le marché de la location”.
Source : Capital – SeLoger / Reproduction interdite