Comprendre l'immobilier

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12 fév. 2024
Les Notaires confirment la crise de l’immobilier
Les récentes données du Conseil supérieur du Notariat offrent un aperçu alarmant de la crise persistante dans le secteur immobilier. Les chiffres rapportés par Les Echos révèlent une détérioration de la situation, tant dans le marché de l'ancien que dans le neuf, avec des conséquences significatives sur les transactions, les prix et les perspectives futures.

Chute des transactions dans l'ancien et le neuf 

La dernière note de conjoncture immobilière émise par le Conseil Supérieur du Notariat met en évidence une diminution alarmante des transactions, surtout dans le secteur du neuf. Les chiffres déclinent mois après mois, laissant peu d'espoir quant à une reprise imminente. 

La baisse des transactions dans l'ancien est plus marquée que prévu, avec une estimation de 860 000 transactions pour 2023, en nette régression par rapport au pic de 2022. De même, les réservations dans le neuf accusent une chute vertigineuse de 40 %, témoignant d'un marché immobilier paralysé. 


Ajustement des prix et conséquences pour les ménages 

Les prix de l'ancien subissent une légère baisse, mais cette réduction n'est pas suffisante pour compenser l'impact de l'inflation, affectant ainsi le pouvoir d'achat des ménages. La disparité des ajustements de prix selon les régions souligne les complexités du marché immobilier français. 

Les projections du Conseil supérieur du Notariat indiquent une poursuite de la baisse des prix dans le secteur de l'ancien jusqu'en février 2024, avec des ajustements significatifs sur les biens présentant des failles thermiques. 


L'Île-de-France en première ligne 

La région Île-de-France est particulièrement touchée par la crise, avec des baisses de prix importantes, notamment à Paris. Les prix au mètre carré dépassent les 9 600 euros, reflétant une situation déconnectée des revenus des habitants. 


Source: Les Échos / reproduction interdite 

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