La crise que nous vivons depuis maintenant un an a eu de nombreux effets sur le marché immobilier. Attrait pour les plus petites villes ou encore généralisation du télétravail, ces phénomènes ont fait évoluer le comportement des particuliers.
Pour Eric Allouche, directeur exécutif du réseau ERA Immobilier, la pierre reste une valeur refuge, encore plus pour les investisseurs. « Dans les périodes de crise comme celle que nous vivons aujourd'hui, l'immobilier a toujours été un actif sécurisant. Il est d'ailleurs d'autant plus attractif actuellement que les taux d'intérêt se maintiennent à des niveaux bas et permettent aux particuliers de faire jouer à plein l'effet de levier du crédit. » explique-t-il.
Mais sur quel type de biens un investisseur doit-il aujourd’hui se positionner pour maximiser sa performance ?
Il se pourrait que les petites surfaces, notamment dans les villes universitaires, deviennent moins attractives dans les mois à venir. D’après Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM « Il peut être légitime, au regard de la manière dont sont dispensés à distance les cours cette année, de s'interroger sur l'évolution des besoins étudiants en matière de logement ».
Idem pour les logements dont la performance énergétique est classée F ou G, soumis à l’interdiction de location d’ici 2028. Une perte importante de la rentabilité, en raison des travaux importants de rénovations, pourrait faire fuir les potentiels investisseurs.
Source : Les Echos / Reproduction Interdite
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