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20 mar. 2024
Des ONG proposent des solutions pour lutter contre le mal-logement tout en préservant l'environnement
Dans un rapport publié récemment, les fondations Abbé Pierre et pour la Nature et l'Homme exposent plusieurs mesures visant à résoudre la crise du mal-logement en France sans pour autant accroître l'artificialisation des sols.
L'objectif principal du rapport est de concilier la nécessité de construire 400 000 nouveaux logements par an, dont 150 000 logements sociaux, avec la préservation des espaces naturels et la limitation de l'étalement urbain. Les auteurs soulignent que l'artificialisation des sols, principalement due à la construction de logements, a des impacts négatifs sur la biodiversité, l'environnement et le climat.
Pour répondre à cette problématique, les fondations proposent plusieurs solutions. Tout d'abord, elles encouragent la densification urbaine en construisant davantage de logements à l'hectare dans les zones pavillonnaires, en surélevant les bâtiments existants, ou en développant l'habitat léger. Cependant, pour réussir cette transition, les collectivités auront besoin de financements accrus.
Par ailleurs, les ONG recommandent de privilégier la construction d'habitat collectif, tel que les immeubles, moins consommateurs d'espaces, notamment en augmentant le financement des logements sociaux. Elles appellent également à un renforcement de l'encadrement des loyers et des prix du foncier, ainsi qu'à des mesures pour réduire la part des résidences secondaires et limiter les meublés touristiques.
En résumé, le rapport met en lumière la nécessité de repenser le modèle d'aménagement du territoire en favorisant une construction plus dense et en adoptant des mesures pour protéger l'environnement, tout en répondant aux besoins en logements de la population française.