Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

19 mar. 2021
Résumé presse de l'actualité immobilière du 19 mars
1- Mickaël Nogal appelle à « débloquer le marché locatif » et défend sa proposition de loi 2- La Défense : les bureaux se vident mais les logements aussi… 3- PINEL : un manque d’offre face à une demande accrue

1- Mickaël Nogal appelle à « débloquer le marché locatif » et défend sa proposition de loi

 

Un an après avoir secoué le secteur de l’immobilier avec sa proposition de loi visant à sécuriser les propriétaires‑bailleurs et à faciliter l’accès au logement des locataires, le député Mickaël Nogal défend son texte et confirme qu’il n’est pas enterré.

 

Dans une interview avec l’Agefi actifs, le député de Haute-Garonne, a confirmé que sa proposition de loi, qui devait initialement être votée en mai 2020 pour une entrée en vigueur cette année, restait d’actualité. « Nous profiterons de la prochaine fenêtre de tir pour faire passer cette loi. Le texte est très court, il pourrait être discuté en une journée. Dès que le gouvernement nous donnera un créneau, nous en profiterons. » a-t-il déclaré.  

 

A défaut, il tentera d'introduire ses propositions phares dans d'autres textes qui ont, eux, leur place dans l'agenda parlementaire. 

 

Ses propositions, partant du postulat que rassurer les particuliers bailleurs permettra d'augmenter l'offre de logements disponibles à la location, tient pour l'essentiel en trois grandes mesures : la limitation des dossiers de candidature à un seul garant physique, la consignation du dépôt de garantie auprès d'un administrateur de bien (même dans le cadre d'une location de particulier à particulier), et la création d'un mandat de gestion avec obligation de résultat, garantissant le versement du loyer en temps et en heure par l'administrateur de biens, en cas de retard ou d'incident de paiement de la part du locataire.

 

Mickaël Nogal a tenu à confirmer les principales dispositions de son texte, au premier rang desquelles, l’interdiction pour les propriétaires d’exiger plusieurs cautions-personnes physiques. « La caution-personne physique est sans doute la garantie la plus injuste socialement et la moins fiable juridiquement. Des personnes se retrouvent exclues du marché de la location parce qu’elles ne peuvent pas présenter de garants jugés suffisamment sécurisants par les propriétaires. »

 

Le député a cependant fermé la porte à une possible suppression totale de la caution-personne physique, estimant qu’elle demeurait « le moyen de sécurisation le plus utilisé par les propriétaires ». 

 

Source : L’AGEFI Actif / Reproduction interdite 

2- La Défense : les bureaux se vident mais les logements aussi…

 

A Courbevoie (92), les logements meublés représentent la moitié des locations mises sur le marché. Cette ville, aux portes de La Défense a su attirer investisseurs et locataires mais avec la généralisation du télétravail, le dynamisme de la ville est mis à rude épreuve  

Conscients du marché porteur que représente sa proximité avec le quartier d’affaires, les investisseurs ont vite été séduits par Courbevoie. 

 

D’après SeLoger, près de la moitié (46,5 %) des locations d'appartements à Courbevoie est constituée par des meublés. Étudiants ou salariés basés à La Défense, ces cibles se tournent aisément vers des locations meublées, mais avec la généralisation du télétravail et les cours à distance, ce sont également les premiers à déserter… 

 

Les propriétaires, craignant que le télétravail ne devienne une tendance de fond, osent miser sur le retour des touristes et des voyageurs d’affaires, ce qui permettrait de rééquilibrer le marché entre logements meublés loués à l’année et locations ponctuelles. 

 

Source : Le Parisien / Reproduction interdite 

3- PINEL : un manque d’offre face à une demande accrue

 

Alors que l’on assiste à une baisse de la construction de logements neufs, de plus en plus de ménages souhaitent investir dans le dispositif Pinel.  Cet engouement de la part des investisseurs s’explique en partie par la prolongation du dispositif jusqu’en 2024 couplé à des taux de crédit qui sont au plus bas.  Mais le contexte sanitaire a freiné les mises en chantier faisant chuter d’un tiers l’offre en nouveaux logements. L’ile de France illustre parfaitement cette situation.

« Il faut remonter aux années1990 pour voir une telle baisse. Et faute de nouveaux permis, le pire est à venir. En termes d’offre, 2022 et 2023 vont être catastrophiques », indique Marc Gédoux, président de Pierre Étoile et vice-président des promoteurs du Grand Paris

 

Les particuliers investisseurs doivent également faire face au retour d’acheteurs institutionnels. « La Caisse des dépôts et Action Logement (via sa filiale In’li) ont acheté 50 000 logements aux promoteurs » indique Le Figaro.

 

Face à l’asséchement de l’offre, « Sur une opération avec du potentiel dans le Grand Paris, il faut faire de la veille pour se positionner très vite quand le programme sort. C’est-à-dire en moins de 24 heures », signale Pierre Brunet, à la tête du cabinet Alter Invest.

 

 

Source : Le Figaro / Reproduction interdite

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