Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

12 juil. 2024
Crise politique : faut-il continuer d’investir dans l’immobilier ?
Les résultats des élections législatives ont provoqué une forte inquiétude chez certains investisseurs. Certains envisagent de quitter la France, ou d’investir dans l’or, d'autres de vendre leurs biens immobiliers, ou de transférer leurs avoirs financiers au Luxembourg. Cette réaction est principalement due à la crainte du programme de la gauche, perçu comme «anti-propriétaires», avec des mesures comme le retour de l'ISF, la refonte de l'impôt sur le revenu, la suppression de la loi anti-squats, etc...
Face à cette situation, la question de l’opportunité d’investir dans l’immobilier se pose. Des particuliers qui envisageaient de se lancer dans l’investissement locatif ont suspendu leur projet à cause de la crise politique. 

Selon Flore de Saint-Maurice, porte-parole des notaires du Grand Paris, certains clients réorganisent leur patrimoine par anticipation, tandis que d’autres envisagent de quitter à nouveau la France en raison des incertitudes fiscales.  
  
Quelques investisseurs continuent de parier sur l’immobilier, profitant des périodes de pessimisme pour acheter à bon compte, à condition d'investir sur le long terme. En effet, l’immobilier reste une valeur refuge, mais il doit être équilibré avec d'autres types d'investissements comme les actions, les taux d’intérêt et les actifs rares.  
  
La fiscalité immobilière et l'incertitude autour des locations touristiques freinent également les projets d'investissement. Certains propriétaires envisagent de vendre leurs biens ou d’héberger leurs revenus dans une SCI (Société civile immobilière) pour alléger leur fiscalité. Toutefois, beaucoup doutent de la capacité de la gauche à faire passer certaines mesures controversées, ce qui pourrait ralentir le marché immobilier pendant plusieurs mois.  
  
L’expatriation vers des pays comme le Portugal, la Suisse, l’Italie ou l’Espagne est envisagée, mais elle nécessite une préparation minutieuse pour éviter la double imposition et d’autres déconvenues. 

  

Source : Le Figaro / reproduction interdite   

haut de la page