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24 juil. 2024
Crise du logement : les étudiants face à la hausse des loyers
La tension locative pèse lourdement sur les étudiants, avec une augmentation significative des loyers. À la rentrée prochaine, trouver un logement s'annonce encore plus difficile.

Un marché locatif sous tension 

 

Le marché locatif actuel complique la recherche de logement pour des milliers d’étudiants. Avec un recul de 5,2 % des mises en location par rapport à 2023 et une demande en hausse de 6 % en un an, les prix ne cessent de grimper. En moyenne, il faut désormais compter 566 euros par mois pour un studio, charges comprises, soit une augmentation de 2,9 % par rapport à l’année précédente. 

 

Des revenus étudiants insuffisants 

 

Cette hausse des loyers est particulièrement préoccupante pour les étudiants, dont le revenu moyen s’élève à 1 129 euros mensuels. Selon l’Observatoire de la vie Étudiante, 30 % des étudiants n’ont pas suffisamment d’argent pour couvrir leurs besoins mensuels, et 26 % éprouvent des difficultés financières en fin de mois, parfois au point de ne pas pouvoir payer leurs factures. 

 

Les résidences universitaires augmentent leurs tarifs 

 

À compter du 1er septembre 2024, les tarifs des résidences universitaires gérées par les CROUS augmenteront de 3,5 %. Quel que soit le type de logement, le budget des étudiants sera inévitablement impacté. 

 

Les villes les plus touchées 

 

Bien que toutes les grandes villes soient touchées par la hausse des loyers, certaines connaissent des augmentations plus marquées. Par exemple, le loyer moyen pour un studio a grimpé de 9,5 % au Mans, de 8 % à Brest et Annecy, et de 6,3 % à Paris. Ces hausses sont liées à une tension locative particulièrement forte, avec des baisses significatives des offres de location. 

 

Les étudiants peinent à se loger 

 

Trouver un garant et compléter un dossier de location sont des étapes cruciales mais souvent difficiles pour les étudiants. Selon l’OVE, 13 % des étudiants peinent à trouver une caution. La garantie Visale d’Action Logement, disponible pour les 18-30 ans, peut être une solution. 
 
Malgré les aides au logement telles que l’APL et l’ALS, 17 % des étudiants ont dû renoncer à leurs études faute de logement l’année dernière. Une politique du logement plus adaptée semble nécessaire pour permettre à tous les étudiants de poursuivre leurs études où ils le souhaitent. 


Source: challenges.fr / reproduction interdite  

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