Comprendre l'immobilier
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18 sep. 2024
Fin de la crise pour l’immobilier ou simple sursaut ?
Après une période de crise marquée par une baisse significative des ventes et des prix, le marché immobilier semble montrer des signes positifs. Mais est-on pour autant sorti de la crise ? Certains professionnels, comme la FNAIM Grand Paris, préfèrent rester prudents.
En 2024, les transactions sont prévues en baisse, avec moins de 800 000 ventes attendues contre 1,2 million en 2021. La hausse des taux d'intérêt et les restrictions de crédit imposées par les banques ont refroidi les acheteurs, tandis que les vendeurs préfèrent souvent reporter leurs ventes plutôt que de baisser les prix.
Malgré une baisse des prix dans certaines régions, notamment à Paris où les prix ont chuté de 14 % depuis 2020, quelques signes de reprise sont observés. Un léger regain d'intérêt pour les visites immobilières est rapporté, et les taux d'intérêt des crédits ayant légèrement baissé, cela a amélioré la solvabilité des acheteurs. Cependant, l'incertitude politique et économique reste un frein à une reprise franche.
Le marché de l'immobilier neuf, ainsi que l'investissement locatif, sont toujours en grande difficulté. La fin de dispositifs fiscaux comme la loi Pinel et des exigences en matière de rénovation énergétique freinent les investisseurs. De plus, les prix du neuf continuent d'être élevés, freinant la demande malgré certaines baisses locales. En parallèle, les « passoires thermiques » (logements énergivores) connaissent un succès inattendu, attirant les acheteurs avec des prix réduits.
Ainsi, bien que des signes timides de reprise soient perceptibles, les incertitudes politiques et économiques continuent de peser sur le marché, et certains secteurs comme le neuf et l'investissement locatif restent profondément affectés.