L'encadrement des loyers vise à stabiliser les prix dans les zones où la demande de logements est élevée. Ce mécanisme impose des plafonds basés sur des loyers médians locaux, limitant ainsi les augmentations excessives. PriceHubble a étudié des milliers d’annonces de petites surfaces (T1 et T2) publiées entre 2021 et 2024 dans trois catégories de villes : celles avec encadrement des loyers (Paris, Lille, Lyon, Bordeaux, Montpellier), celles envisageant de l’adopter (Marseille, Rennes, Grenoble), et celles sans encadrement (Toulouse, Nantes, Strasbourg, Tours). 

Les résultats révèlent que la baisse de l'offre locative est comparable entre les villes qui encadrent les loyers et celles qui ne le font pas. Dans des villes comme Lille et Lyon, la diminution des annonces est similaire à celle de villes sans encadrement, comme Toulouse et Nantes. Loeiz Bourdic, de PriceHubble, souligne que cette baisse serait davantage attribuable à la hausse des taux de crédit, freinant l'accès à la propriété des primo-accédants et réduisant ainsi les logements disponibles à la location. 

Cependant, l’encadrement des loyers semble contenir l'augmentation des loyers : dans les villes où il est appliqué, les hausses sont restées entre +5 % et +11 % depuis 2021, tandis que des villes sans encadrement, comme Marseille ou Rennes, ont vu des augmentations plus marquées allant jusqu'à +20 %. 

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