Frédéric Teboul, dirigeant du réseau Fredélion, affirme que « la seule façon de vendre ces biens, c’est d’être très attractif sur le prix. » Ainsi, un deux-pièces vendu à Montrouge avec une terrasse a trouvé preneur pour 230 000 euros, soit 20 à 25 % moins cher qu’un bien équivalent en retrait du périphérique. Ce type de biens intéresse avant tout les acheteurs avec un budget contraint, prêts à faire une concession sur l’emplacement pour le prix. 

Le contexte urbain est néanmoins en pleine mutation. Des projets immobiliers de qualité continuent de voir le jour, comme le programme « Wood’up » dans le XIIIe arrondissement, qui propose des appartements à plus de 12 000 euros/m² grâce à des prestations haut de gamme et des études acoustiques avancées pour atténuer le bruit du périphérique. 

Enfin, les initiatives locales, comme le futur Plan local d’urbanisme de Paris, envisagent de créer des zones inconstructibles près du périphérique pour améliorer la qualité de vie. Cela pourrait à terme influencer les conditions d’habitation et les perceptions autour du périphérique. 

Source : Le Parisien / reproduction interdite