Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
Une clientèle américaine divisée
La clientèle américaine aisée, divisée politiquement, observe avec intérêt l’impact de l’élection présidentielle sur le marché immobilier. Thibault de Saint-Vincent, président de Barnes, note que les acheteurs de Floride, souvent favorables à Trump, et ceux de New York, plus démocrates, pourraient être affectés différemment par le résultat. Toutefois, il reste sceptique quant à un effet direct sur le marché, estimant que les taux d'intérêt, pour l'instant stables, sont le principal facteur de décision.
Des impacts incertains sur le marché
Eric Donnet, directeur général de Féau, souligne l’importance des Américains dans le marché immobilier de luxe français, représentant près de la moitié de la clientèle étrangère. Toutefois, il juge difficile d’anticiper un impact spécifique de l’élection, quelle que soit l’issue. Sébastien Kuperfis, également de Féau, anticipe néanmoins que l’élection de la candidate démocrate aurait pu amener des démocrates à s’exiler en France, rappelant l’intérêt croissant des Britanniques depuis la hausse des impôts sous le gouvernement travailliste au Royaume-Uni.
Trump, un atout ou une source d’incertitude ?
Pour Alexander Kraft, PDG de Sotheby’s International Realty France, le retour de Trump pourrait avoir un effet paradoxal. Si les plus fortunés voient Trump comme un soutien au business, son retour pourrait aussi engendrer une volatilité des marchés, susceptible d’inquiéter. Selon Kraft, la fin de l’attentisme pré-électoral pourrait néanmoins marquer un rebond de l’activité, avec de nouveaux contrats signés ces dernières semaines.
Un contexte international tendu
Malgré ce regain d’activité, les experts de l’immobilier de luxe restent vigilants face aux potentielles tensions internationales. Les décisions impulsives de Trump, particulièrement sur les questions ukrainienne, israélo-palestinienne, ou encore les droits de douane, pourraient miner la confiance des investisseurs à long terme. Or, pour prospérer, le secteur immobilier a besoin de stabilité et de visibilité sur l’avenir.