Ce site de 52 hectares, qui a accueilli 20 000 athlètes, se métamorphose en un espace mixte combinant logements, bureaux, commerces et espaces verts. Les promoteurs (Icade, Vinci, Nexity, Eiffage, Pichet-Legendre) reconvertissent les 2 800 logements temporaires en 2 000 logements familiaux (dont 25-30 % sociaux) et 800 logements étudiants. Deux écoles, deux crèches et deux parcs et 90 000 m² de bureaux compléteront cette reconversion, qui représente 4,5 milliards d’euros de budget (dont 1,7 milliards de deniers publics). 

Les ambitions environnementales () et architecturales sont élevées : 25 % d'espaces verts, matériaux durables, corridors verts, et accessibilité universelle. Cependant, le plus grand challenge est celui de la mixité sociale reste crucial pour ce projet visant à redorer l’image de la Seine-Saint-Denis. Malgré un démarrage commercial lent, les prix ajustés et l’effet positif des JO stimulent les ventes. Le défi sera d’éviter la gentrification tout en attirant une population diversifiée, dans un quartier pensé pour combiner dynamisme résidentiel et économique. 



Source : Les Echos / Reproduction interdite