Comprendre l'immobilier
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ZAN : des ambitions en recul
Le ZAN impose une division par deux de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers entre 2021 et 2031. Cependant, des dérogations, notamment pour certains projets industriels, ont été introduites. Plus récemment, l’ex-premier ministre Michel Barnier a proposé d’exempter tous les projets industriels pendant cinq ans, ce qui remettrait encore davantage en question l’objectif initial.
Des enjeux mal compris
Si le ZAN est souvent critiqué pour sa complexité, son importance dépasse la simple préservation des habitats naturels. L’Ademe rappelle que limiter l’artificialisation est essentiel pour garantir la sécurité alimentaire, lutter contre le réchauffement climatique et prévenir les inondations et îlots de chaleur urbains. Pourtant, l’absence de pédagogie auprès des élus locaux freine sa mise en œuvre.
Favoriser la réhabilitation et la sobriété foncière
Pour respecter les objectifs du ZAN, l’Ademe préconise la réhabilitation des friches, la densification des zones urbaines existantes et la lutte contre les logements vacants. Elle estime également que la construction de logements neufs devrait être limitée à 5 millions d’ici 2050, contre 10 millions prévus.
Conciliation avec les énergies renouvelables
Un autre défi consiste à conjuguer le ZAN avec le développement des infrastructures d’énergie renouvelable. L’Ademe propose de privilégier des sites déjà artificialisés ou l’agrivoltaïsme pour limiter l’impact foncier.