Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

13 jan. 2025
Vers une hausse modérée des prix en 2025  ?
Après une année 2024 marquée par une diminution des transactions et des prix encore élevés, le marché immobilier pourrait connaître une reprise en 2025, selon Thomas Lefebvre, vice-président Data de SeLoger et Meilleurs Agents. Grâce à la baisse des taux d'intérêt, les ventes pourraient redémarrer dès le printemps, période propice aux transactions.
Les chiffres de 2024 montrent une baisse significative des transactions, avec environ 780 000 ventes, un niveau similaire à celui de 2015. Cette situation s'explique par une hausse des taux d'intérêt, passée de 1 % en 2022 à 4,3 % début 2024, entraînant une perte de 11 m² de pouvoir d'achat immobilier en moyenne. Cependant, depuis l'été, les prix se sont stabilisés et les taux ont amorti une baisse, atteignant aujourd'hui 3,5 % sur 20 ans. 
 
L'année 2025 s'annonce donc sous de meilleurs auspices, grâce à un triptyque favorable : baisse des prix, baisse des taux d'intérêt (attendus à 3 % pour les meilleurs dossiers) et hausse des revenus. Cette combinaison pourrait entraîner une augmentation des transactions, estimées entre 850 000 et 900 000 ventes. Les prix, eux, devraient augmenter d'environ 2 %, mais cette progression resterait modérée, équilibrée par les gains de pouvoir d'achat. 

 

Enjeux spécifiques du marché 

  • Logements énergivores : Les nouvelles contraintes sur les logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE) ont amplifié les écarts de prix, créant des opportunités de négociation pour les acheteurs. 
  • Immobilier neuf : Contrairement à l'ancien, le marché du neuf reste incertain. L'arrêt du dispositif Pinel et la suppression d'autres aides freinent l'investissement locatif. 
  • Localisation : Une reprise du marché immobilier pourrait atténuer les tensions sur la localisation, bien qu'une baisse de l'offre locative (20 % à 30 % selon les villes) ait compliqué la situation ces dernières années. 

 

La reprise reste conditionnée par des éléments externes, tels que les décisions de la Banque centrale européenne ou les conditions d'emprunt de l'État français. Enfin, l'instabilité politique pourrait également influencer la dynamique du marché. 

 

Source : Le Parisien / Reproduction interdite 

haut de la page