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24 fév. 2025
Résidences de tourisme en montagne : un investissement attractif ?
Ces dernières années, les résidences de tourisme en montagne ont connu des difficultés, entre impayés de loyers et défaillances d’exploitants, entraînant des pertes pour de nombreux investisseurs. Mais selon les professionnels, la situation s’est assainie. « Le modèle est aujourd’hui plus sain, les acteurs plus solides », affirme Edouard Fourniau, président de Consultim Groupe.
Ce type d’investissement offre des rendements de 2 à 4 % nets hors taxes, parfois moins pour les résidences haut de gamme et les stations les plus prisées. Il s’adresse avant tout à des acquéreurs recherchant un bien de qualité dont ils peuvent profiter quelques semaines par an.
Le principe est simple : l’investisseur achète un appartement neuf et le loue à un exploitant via un bail commercial d’au moins neuf ans, tout en bénéficiant de certains avantages fiscaux, notamment la récupération de la TVA et un régime de location meublée favorable.
Le choix de l’emplacement est crucial. Il est préférable de privilégier les stations à forte notoriété et une activité estivale pour garantir un taux de remplissage optimal. La proximité des pistes et des commerces est également un atout.
Les nouveaux programmes misent sur le confort et la performance énergétique. « Nous proposons des résidences haut de gamme avec des matériaux nobles et des services premium », souligne Nicolas Grizard, directeur commercial de MGM. Ces prestations incluent piscine, hammam, conciergerie et entretien. L’exploitant prend en charge la gestion locative et garantit les loyers, à condition d’être financièrement solide.
Côté prix, les tarifs varient selon les stations : 298 300 euros pour un deux-pièces à La Plagne, 404 200 euros pour un trois-pièces à Flaine. En Isère, le prix au mètre carré dépasse 6 000 euros à Vaujany, contre 8 500 à 10 000 euros à l’Alpe-d’Huez. Investir dans un programme neuf permet aussi d’éviter les lourds travaux de rénovation imposés aux logements anciens mal classés énergétiquement, qui représentent 33,8 % du parc en station, selon la FNAIM.