Comprendre l'immobilier

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21 mar. 2025
Quartier par quartier, les vrais prix de l’immobilier à Paris
Après deux années de baisse, le marché immobilier parisien amorce un net rebond depuis trois mois. La demande d’estimations repart à la hausse, les acheteurs reviennent et les offres au prix se multiplient. Ce regain d’activité s’observe particulièrement dans les arrondissements centraux, où la dynamique des transactions illustre la diversité du marché.
Dans les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements, la reprise se manifeste de façon hétérogène. Le 1er arrondissement affiche des prix très contrastés, allant de niveaux accessibles dans certains quartiers à des montants très élevés près des lieux emblématiques. Le 2e arrondissement, notamment autour de Montorgueil et du Sentier, conserve une forte attractivité, avec un marché toujours dynamique. Le 3e arrondissement maintient des prix stabilisés, et le 4e, en particulier le Marais, continue de séduire une clientèle internationale, soutenant un niveau de prix élevé. 

Les 5e, 6e et 7e arrondissements confirment leur statut de valeur refuge du marché parisien. La demande y reste soutenue, notamment pour les biens familiaux et les localisations prestigieuses. Dans le 6e arrondissement, les secteurs prisés comme Saint-Germain-des-Prés atteignent toujours des records de prix. Le 7e arrondissement, avec ses adresses recherchées et ses vues exceptionnelles, attire une clientèle exigeante, maintenant un marché fluide et actif. 

Dans les 13e, 14e et 15e arrondissements, la stabilité des prix s’accompagne d’une augmentation du volume des transactions. Le 13e reste contrasté, avec de fortes disparités de prix entre les différents quartiers. Le 14e arrondissement bénéficie d’une hausse de la demande, particulièrement dans sa partie nord. Quant au 15e, la fin de la baisse des prix semble confirmée, notamment dans les secteurs les plus recherchés où la demande se renforce. 

Dans les 8e, 16e et 17e arrondissements, le marché du luxe se maintient. Le 8e affiche une forte disparité entre son secteur résidentiel et son Triangle d’Or, où les prix restent très élevés. Le 16e arrondissement, notamment dans ses quartiers nord, continue d’attirer une clientèle haut de gamme, tandis que le 17e confirme sa stabilisation, avec un regain d’intérêt pour certains quartiers dynamiques et bien desservis. 

Enfin, dans les 9e, 10e, 11e et 12e arrondissements, les transactions s’accélèrent. Dans le 9e, le marché reste contrasté, mais certains quartiers conservent une forte attractivité. Après des corrections de prix ces dernières années, les 10e et 11e arrondissements voient désormais une stabilisation et un retour de la demande. Le 12e arrondissement, quant à lui, affiche des prix situés entre plusieurs niveaux selon les secteurs, avec une activité qui reprend progressivement. 


Source : Le Figaro / reproduction interdite 

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