Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
À Paris notamment, la demande a de nouveau augmenté, et avec elle les prix.
Les onze grandes villes de l’Hexagone ne comptaient fin 2020 que 5% d’acheteurs en plus que de vendeurs. D’après le baromètre, ce chiffre a presque doublé en quelques mois. « Les principales communes concernées par ce regain sont Montpellier (10% d’acheteurs de plus que de vendeurs, contre 4% en janvier), Rennes (9% contre 0) ou encore Toulouse (12% contre 7%), ce qui atteste d’une reconstitution certes lente, mais bien réelle des stocks d’acquéreurs », est-il indiqué.
Autre indicateur de cette dynamique, le délai de vente moyen recule de 7 jours par rapport au mois de janvier. Il faut ainsi prévoir 60 jours pour vendre à Marseille contre 72 en début d’année.
Dynamique de courte durée ?
Paris bénéficie également de ce regain d’intérêt avec une augmentation du nombre d’acquéreurs (10 % de plus que de vendeurs, contre 5% fin 2020) et des délais moyens de transactions qui diminuent, passant de 53 jours à 49.
Cette reprise a eu un léger impact sur les prix, avec une hausse de 0,2% au niveau national. Les prix grimpent ainsi à Paris (+0,3% en avril), à Lille, Nice et Strasbourg (+0,3%), à Lyon (+0,5%), à Marseille et à Nantes (+0,6%). Un rebond qui pourrait ne pas se poursuivre pendant l’été puisque « les principaux motifs de tassement des prix (vie parisienne en berne, désamour pour les petites surfaces, fuite post-confinement, pouvoir d’achat immobilier très faible) sont encore là », expliquent les auteurs.