Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
Après 1,024 million à fin décembre 2020. Alors même que l'activité avait commencé à décroître après 2019 (qui fut une année exceptionnelle), et qu'elle a continué à baisser jusqu'au troisième trimestre 2020 du fait des conséquences de l'épidémie de Covid-19…
« Il y a quand même eu durant cette période 2,5 mois de confinement. Qui aurait pu prédire un tel rattrapage ? », commente Thierry Delesalle, le président de la commission des statistiques immobilières de la chambre des notaires de Paris, pour qui « l'impact du plan de relance gouvernemental est là ».
Dynamisme des régions
L'activité est particulièrement soutenue en région. « Plus de 900 000 transactions en régions sur douze mois glissants, on n'avait jamais vu ça ! », poursuit Thierry Delesalle. En Ile-de-France, en revanche, le volume des transactions n'est pas au plus haut. « Nous sommes au niveau de 2017 », poursuit-il.
Les Français à la recherche de maisons
Paris affiche les moins bonnes performances, avec un volume de ventes en baisse de 14 % sur un an, à 30 810 transactions. Mais sur le trimestre, la baisse est limitée à 2 % par comparaison à la moyenne des premiers trimestres de 2011 à 2020.
Sur la France entière, l'excellente tenue des ventes se traduit sans surprise par une hausse des prix : +1,4 % à fin mars d'un trimestre sur l'autre et +5,9 % sur un an. Cette tendance s'observe d'ailleurs aussi sur le marché du logement neuf.
L'augmentation est moins marquée pour les appartements anciens (+5,1 % sur un an) que pour les maisons (+6,5 %), ce qui n'avait plus été observé depuis fin 2016. Entre engouement pour les espaces extérieurs et modification des modes de vie du fait du développement du télétravail, les maisons sont bel et bien les stars de l'année.
Logement neuf : la pénurie d'offre fait grimper les prix hors de l'Ile-de-France
Les ventes sont en hausse de 3 % au premier trimestre 2021 en région parisienne par rapport au premier trimestre 2020 - marqué par le début du premier confinement - à 162 780 signatures. Mais en baisse de 4 % par rapport au premier trimestre 2019, et même de 8 % sur douze mois glissants.
L'Ile-de-France a davantage pâti que le reste du pays de la pandémie. « Au gré des confinements, des déconfinements, des couvre-feux, des vacances, il y a eu des stop-and-go sur le marché de l'immobilier. Cela traduit aussi un moindre appétit pour la pierre que dans le reste de la France », explique Thierry Delesalle.
Le marché immobilier francilien reste cependant robuste : le volume des ventes du premier trimestre 2021 est supérieur de 12 % à la moyenne des trois premiers mois des dix années précédentes.