Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
Des prix forts, sans conséquences sur les transactions
Publiés le 23 mai, les chiffres des notaires et de l’Insee montrent une nette augmentation du prix au m² lors du premier trimestre 2019, comparée à 2018 ; pour les logements anciens, la hausse atteint 0,7 %. Elle s’élève à 3,7 % pour les appartements et 2,5 % pour les maisons : inflation impressionnante obtenue en seulement un an. C’est dans Paris que la flambée des prix est la plus flagrante, avec une hausse annuelle de 5,7 %.
Toutefois, entre février 2018 et mars 2019, 985 000 transactions ont été enregistrées, soit une hausse de 1 % par rapport à l’année dernière. En effet, les taux d’intérêt au plus bas (moyenne des taux égale à 1,35 %) équilibrent le marché de l’immobilier, victime de tous les records.
Évolution des prix dans les quartiers parisiens
La capitale peut dorénavant oublier les prix moyens inférieurs à 8000 €/m². Une homogénéisation des prix s’observe dans les quartiers devenus huppés, par exemple le quartier des Halles, dans lequel ils ont augmenté de 24,6 % depuis 2014, soit 12 000 € le m². Certes, il est considéré comme un quartier attractif, mais en si peu d’années, il s’est placé au même niveau que les quartiers les plus chers. Désormais, les 8 premiers arrondissements dépassent tous les 11 000 €/m². Ce phénomène serait notamment dû au retour d’une clientèle fortunée, qui quitte par exemple l’Angleterre (l’effet Brexit) à la recherche d’appartement familial et luxueux.
C’est dans le 19e arrondissent qu’on constate la plus forte hausse (13,8 %), mais cela reste un des quatre arrondissements les plus abordables, avec le XIIIe, le XVIIIe et le XXe, arrondissement le moins cher, dans lequel le m² se négocie autour de 8220 €.