Comprendre l'immobilier

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31 mai 2021
Une véritable ruée vers l’est parisien
Il est d’usage de dire que les quartiers les moins chers de la capitale se situent à l'est, mais la donne a changé. Et ce sont les acheteurs huppés qui partent désormais à la conquête de ces arrondissements réputés populaires.

Désormais l'immobilier de prestige à Paris ne concerne plus seulement la rive gauche, avec les Ve, VIe et VIIe arrondissements, la rive droite, et ses hôtels particuliers du Marais ou le triangle d'or Champs-Elysées, avenue Montaigne, Avenue Matignon…  Selon BARNES, la donne a changé et les acquéreurs font bouger les frontières du « chic ». « Nous assistons à une véritable ruée vers l'Est », s'exclame Sébastien Mouton, directeur de Barnes Paris-Est, en charge des XIe, XIIe et XXe arrondissements.

 

La hausse continue de l’immobilier dans les quartiers de l’hypercentre pousse les acquéreurs à se tourner vers des marchés plus abordables. Selon Meilleurs Agents il faut compter en moyenne 10 978 €/m² dans le XIe et 10 172 €/m² dans le XIIe. « Avec un prix compris entre 11 000 et 13 000 €/m², des quartiers comme Saint-Ambroise et le square Gardette (XIe), le Square Trousseau ou le marché d'Aligre (XIIe) représentent une alternative séduisante, notamment pour les jeunes couples à la recherche de leur premier appartement », explique Sébastien Mouton, directeur de Barnes Paris-Est, en charge des XIe, XIIe et XXe arrondissements.
 
Même en matière d’immobilier de prestige, la recherche de verdure a poussé les acquéreurs à franchir les frontières de ces arrondissements « populaires ». « Certains quartiers dans lesquels il était inconcevable de proposer des biens relevant de l'immobilier de prestige voilà 4 ou 5 ans sont aujourd'hui très sérieusement envisagés par une clientèle branchée, généralement déjà parisienne », affirme Adérald van Luipen, directeur de Barnes Paris Xe et XIXe. Dans ce contexte le XIXe arrondissement et ses nombreux espaces verts et appartements avec terrasses (Buttes-Chaumont et la Butte-Bergeyre avec ses vignes) est l'un des grands gagnants de l'année 2020, avec la crise sanitaire et les bouleversements engendrés sur les nouvelles envies des acheteurs. 

 

Source : Les Echos / Reproduction interdite
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