Selon l’observatoire Clameur, les loyers ont augmenté dans toutes les grandes villes en 2020. Par régions, les hausses les plus importantes ont été enregistrées en Normandie pour les logements de 1 pièce, en Pays de la Loire pour les 2 pièces et en Bourgogne-Franche-Comté pour les 3 pièces.
Les hausses sur un an, en 2020 par rapport à 2019, sont particulièrement marquées en Normandie pour les appartements de 1 pièce (+5,15 %), en Pays de la Loire pour les 2 pièces (+7,42 %) et en Bourgogne - Franche-Comté pour les 3 pièces (+4,9 %). Des baisses sont néanmoins constatées en Provence-Alpes-Côte d'Azur pour les 1 pièce (-1,42 %), en Centre - Val-de-Loire pour les 2 pièces (-1,45 %) et en Normandie pour les 3 pièces (-2,6 %).
Paris, Nice et Lyon au top
Sur une période de cinq ans, ce sont les Pays de la Loire qui ont vu leurs loyers augmenter le plus sur les trois segments de marché étudiés. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, les loyers des 1 pièce ont perdu 3,85 %, et en Ile-de-France, les 2 pièces ont cédé 0,26 %. La baisse atteint 1,7 % pour les 3 pièces dans les Hauts-de-France. C'est en Bourgogne (pour les 1 pièce) et en Bretagne (pour les 2 et 3 pièces) que les logements sont meilleur marché.
Sur quatorze métropoles observées, les loyers les plus hauts sont enregistrés à Paris, Nice et Lyon pour les 2 et 3 pièces, et à Paris, Nice et Bordeaux pour les 1 pièce. Dans la capitale, par exemple, les loyers oscillent entre 29,64 et 24,59 euros du mètre carré, selon la taille du logement.
Certaines villes se positionnent de façon plus surprenante : Rennes est ainsi numéro 6 pour les 1 pièce (à 16,67 euros du mètre carré), mais numéro 12 pour les 2 pièces (à 11,68 euros) et numéro 10 pour les 3 pièces (à 10,22 euros). A l'inverse, Marseille est peu chère pour les 1 pièce (13,53 euros du mètre carré, en douzième position), mais bien plus onéreuse pour les 2 pièces (13,48 euros, à la quatrième place) et pour les 3 pièces (11,34 euros), à la cinquième place.
Détente dans la capitale
Les marchés les plus porteurs sont Lyon (+16,66 % du loyer au mètre carré en cinq ans), Rennes (+13,63 %) et Orléans (+12,44 %) pour les 1 pièce, Strasbourg (+8,74 %), Dijon (+8,71 %) et Lyon (+8,49 %) pour les 2 pièces et Strasbourg (+8,25 %), Lyon (+8,01 %) et Nantes (+7,75 %) pour les 3 pièces.
« Attention, cependant, à ne pas observer que les évolutions de loyers, mais aussi les taux de vacance. Car dans certaines villes moyennes comme Poitiers ou Nevers, la rentabilité locative est élevée, ce qui peut attirer les investisseurs. Mais encore faut-il que les biens soient loués », a expliqué Arnaud Simon, Directeur du comité scientifique de Clameur.
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