Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
Les jeunes emprunteurs (-34 ans) sont souvent les plus vulnérables et sont les premiers à subir les conséquences des critères du Haut conseil de stabilité financière. « Ces emprunteurs, qui viennent d'entrer dans la vie active, se voient de plus en plus exclus de l'accession à la propriété, malgré des situations stables. Leur patrimoine plus faible ne leur permettant pas de fournir l'apport demandé par les banques », reconnaît Philippe Taboret, directeur général adjoint du cabinet de courtage en prêt immobilier, Cafpi.
Eldorado des moins de 34 ans, la Bretagne en compte 51,3 % parmi la clientèle de Cafpi et les conditions de prêts avantageuses ainsi que le taux d'apport à 6,5 % y sont pour beaucoup. A titre de comparaison, dans les Pays-de-la-Loire, deuxième région comptant le plus de primo-accédants (50,6 %), le taux d'apport est de 6,8 %.
Les autres régions où le taux d’apport est le plus faible sont la Normandie (6,9 %), le Centre-Val-de-Loire (5,4 %) et la Bourgogne-Franche-Comté (5%). Un avantage important pour ces jeunes qui n'ont pas forcément encore eu le temps de se constituer un patrimoine.
Sans surprise, c'est en Île-de-France que les jeunes primo-accédants rencontrent le plus de difficultés. Avec un emprunt moyen de 255 227 €, contre 211 070 € au niveau national, les jeunes franciliens sont les plus gros emprunteurs avec le plus gros taux d'apport (14,6 %). Et la situation ne devrait pas s'améliorer si l’on en croit le dernier baromètre Meilleurs Agents qui affiche des prix à la hausse à Paris (+0,3 % sur un mois).