Comprendre l'immobilier
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Une demande croissante sur le neuf et les maisons
35% des acquéreurs potentiels ont prévu d’orienter leurs recherches vers le neuf, soit 17% de plus par rapport à septembre 2020. Les critères de recherche ont, quant à eux, évolué : la maison et le neuf. Ils sont 41% à déclarer chercher ce type de bien. La crise sanitaire a contribué à donner un coup de projecteur aux espaces extérieurs (balcons, jardins, terrasses), longtemps considérés comme accessoires, ils sont désormais essentiels, pour 36% des sondés.
« Sur nos sites, la part de recherches de biens avec jardin ou terrasse a augmenté de façon conséquente depuis le premier confinement. » précise Sarah Bois, directrice des marchés neuf et construire du groupe SeLoger.
En termes d’audience sur les sites du groupe, il a été constaté une hausse cumulée de 9% de la demande pour les maisons, passant de 42% pré-confinement à 46% après la survenance de la crise sanitaire sur le site SeLoger et de 53% à 58% sur le site Logic-immo.
Un acheteur sur deux cible une agglomération de moins de 20 000 habitants, soit 31% de plus par rapport à mai 2020.
Le neuf en tension
Plus encore que le marché de l'ancien, le marché de l'immobilier neuf se caractérise par une offre pénurique et qui peine à se reconstituer, tandis que la demande ne cesse d’être croissante. Le manque d’offre entraîne une tension sur les prix de vente des logements neufs avec un prix moyen au mètre carré en progression annuelle de 5%. Certaines régions enregistrent une hausse plus importante comme la Bretagne où les prix des biens neufs augmentent de 9% sur un an.