Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
La succession de confinements et la généralisation du télétravail ont boosté la cote des résidences secondaires pour les Français, représentant même 17% des transactions d’après les données de la FNAIM. Cependant attention, plusieurs critères sont à surveiller avant l’achat pour éviter les mauvaises surprises.
Les prix corrélés à la distance de la plage
Les prix grimpent en flèche dans les villes balnéaires « Du Touquet à Biarritz en passant par Dieppe, Saint-Malo, Le Croisic et Les Sables-d'Olonne… c'est notamment le cas sur toute la côte ouest. Les tarifs dans la petite station de Trégastel, par exemple, dans les Côtes-d'Armor, ont bondi de 17 % », constate Devrig Le Guillouzer, professionnel de l'immobilier sur la Côte de Granit rose.
Idem sur la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et Languedoc-Roussillon où l’on constate une augmentation de respectivement 5 % et 6,2 % entre juin 2019 et mars 2021.
Comment expliquer cette hausse ? Les produits offrant une « vue mer » ou situés à proximité immédiate de la plage et dont les prix de vente sont par nature déjà beaucoup plus élevés que ceux pratiqués dans le reste de la station sont les plus prisés désormais.
Les surtaxes d'habitation se multiplient
Point de vigilance essentiel au moment de choisir l'adresse de son nouveau pied-à-terre : le sort fiscal réservé par les municipalités en place aux résidences secondaires. Depuis 2015, les élus des villes situées en zone tendue ont la possibilité de voter une surtaxe d'habitation sur les résidences secondaires pouvant aller jusqu'à 60 %.
Des dépenses d'entretien
S'ajoutent les dépenses d'entretien du bien en lui-même. « Qui dit littoral, dit air marin, et donc, forcément, iode. Or, un taux de salinité élevé entraîne fatalement une usure et une oxydation de certains équipements comme les boiseries, les ferronneries et autres huisseries en métal plus importantes et surtout plus rapides que dans les terres », prévient Eric Allouche, directeur exécutif du réseau ERA Immobilier. Conséquence ? des frais récurrents trop rarement anticipés à l’achat.
Les risques naturels
Pour Eric Allouche, ces menaces qui pèsent aujourd'hui plus qu'hier sur les propriétaires de biens en bord de mer prouvent l’importance « de bien vérifier le diagnostic relatif à l'état des risques naturels associé au logement mis en vente ».
Source : Les Échos / Reproduction interdite
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