Si la crise sanitaire a confiné des millions d’américains, les stars continuent de vendre leurs résidences de luxe. Malgré un marché de l’immobilier à l’arrêt et en dépit de l’impossibilité de visiter physiquement les biens, les fortunes américaines mettent en vente des résidences luxueuses. Mais ces biens trouvent-ils des preneurs ?

De nombreuses stars ont réussi à vendre leurs biens

Meryl Streep vient de son vendre son magnifique penthouse situé dans le quartier de Tribeca au sud de Manhattan. Cet appartement de 400m2 possède une vue magnifique sur la Statue de la Liberté, l’Empire State Building et l’Hudson. Avec 4 chambres, un ascenseur privé et situé dans un immeuble comportant un portier, une salle de fitness et un jardin, l’appartement s’est vendu à près de 16 millions de dollars.

 

Le long des plages merveilleuses des îles Turques-et-Caïques, la résidence privée de Bruce Willis s’est vendue pour 27 millions de dollars. Sur plus de 1 700 m2, ce complexe luxueux comporte trois maisons : une principale, deux pour les invités, et une piscine le long de la plage

L’ancienne maison de John Fitzgerald Kennedy en vente

Située à Georgetown près de Washington, la capitale américaine, cette maison historique est en vente pour plus de 4,5 millions de dollars. Construite à la fin du XVIIIe siècle, la demeure de l’ancien président a été récemment rénovée par Richard Foster.

Un marché de l’immobilier américain en avance concernant les ventes à distance

Si toutes ces transactions sont permises c’est grâce aux codes et aux règles de la vente immobilière américaine. Le marché de l’immobilier aux États-Unis est moins normé qu’il ne l’est en France. 

La visite par visio est notamment très courante outre-Atlantique, voire systématique pour les biens de luxe. Cette pratique, si elle n’exclut pas la visite physique du bien, permet de gagner du temps lors de sa recherche. Les visites immobilières par visio sont beaucoup moins fréquentes en France, ce qui dédouble le ralentissement de l’activité immobilière durant cette période de confinement.

Ainsi, la conclusion d’un achat immobilier est moins procédurière aux États-Unis : alors qu’en France, l’acte notarié doit être signé physiquement en présence des deux parties, les américains peuvent signer électroniquement un acte d’avocat à distance.

Durant cette période de confinement et d’arrêt de l’activité immobilière en France, ces pratiques professionnelles et procédurières américaines ont de quoi faire réfléchir, surtout si l’on souhaite remettre en marche une filière économique à présent en difficultés. 

Source de l'article : BFM immo