Selon Meilleurs Agents, c’est la Bretagne qui affiche la plus forte hausse des prix de l’immobilier parmi les stations balnéaires, avec +7,2% sur les 12 derniers mois (+13,5% sur les 24 derniers mois). On observe également cette forte hausse sur les côtes de la Manche, avec +5,9% sur les 12 derniers mois. « L’engouement s’explique par des prix abordables, bien en dessous de ceux pratiqués sur la côte atlantique ou en PACA, mais aussi par leur accessibilité depuis les grandes villes (TGV ou voiture) », décrypte Barbara Castillo-Rico, responsable des études économiques chez Meilleurs Agents.

Pour preuve, malgré ces envolées, les prix de l’immobilier breton et normand restent attractifs, autour de 3 000-3 100 €/m² (maisons et appartements confondus), selon Meilleurs Agents. Ces prix restent disparates selon les villes : par exemple en Bretagne, les trois communes les moins chères (situées dans le Finistère) sont Beuzec-Cap-Sizun, Plonévez-Porzay et Guissény, avec un prix moyen d’environ 1 500 €/m, alors qu’à La Trinité-sur-Mer le prix moyen s’élève autour de 5 200 €/m². 

 

Avec 5 121 €/m² en moyenne, l’immobilier dans le sud-est (Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon) est presque deux fois plus cher qu’en Bretagne, si à cela on ajoute l’éloignement avec la Capitale, il en résulte une demande moins forte et une hausse des prix de l’immobilier plus modérée, entre 3 et 4% en PACA et en Languedoc-Roussillon. 

Il existe néanmoins des stations balnéaires qui restent abordables dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Par exemple, aux Saintes-Maries-de-la-Mer (13), à Cogolin et Saint-Mandrier-sur-Mer (83), il faut compter en moyenne autour de 4 000 €/m². C’est trois à quatre fois moins qu’à Saint-Jean-Cap-Ferrat (14 058 €/m²), Ramatuelle (12 760 €/m²) ou Saint-Tropez (12 286 €/m²).