Le prix moyen du mètre carré dans la capitale atteint désormais 10 297 euros, et certains arrondissements voient leur prix fortement chuter, comme dans le Ve arrondissement, avec les quartiers Saint-Victor et celui du Jardin des Plantes qui enregistrent une baisse de 7,2% et 5,5% sur un an. 

Pour Hervé Rempenault, gérant de l’agence Century 21 Quartier Latin, cette chute est due au manque d’acquéreurs : « Avec la crise sanitaire prononcée, lorsque ces biens présentaient un défaut, pas d’ascenseur par exemple, ils restaient sur le marché… pour être vendus au final 15% moins cher ». 

Autre explication apportée à ce phénomène, la forte concurrence sur le marché. « L’année dernière, il n’y avait quasiment pas de concurrence, les acheteurs se positionnaient rapidement. Maintenant, ce n’est plus le cas, un certain nombre d’investisseurs ne sont plus là », indique Elie Sakoun, négociateur chez La Vie Immobilière, dans le secteur du Val-de-Grâce.

 

Le problème n’est cependant pas le même pour les petites surfaces, puisqu’elles arrivent à trouver rapidement preneur. « Le 10 juillet, nous avons vendu un 20 mètres carré pour 275 000 euros, entre Maubert-Mutualité et Notre-Dame », explique Hervé Rempenault. L’offre de ces logements est d’ailleurs pléthorique grâce à la baisse du nombre de touristes et le durcissement des législations par la mairie de Paris qui a entrainé une arrivée sur le marché des biens autrefois loués sur Airbnb. 

Finalement, le stock de petites surfaces dans les agences commence à s’écouler depuis un mois. « Nos clients sont surtout des investisseurs, ou des parents qui achètent pour leurs enfants », remarque Elie Sakoun. L’approche de la rentrée et la reprise des cours en présentiel pourraient donc rapidement corriger ce phénomène.