Ainsi, en fonction du type de bien et de sa localisation, les prix varient entre 200 000 et 600 000 euros en moyenne. Pour le secteur Tête d’Or-Saxe par exemple, l’un des plus chers de la métropole, il faut débourser 6 300 euros/m2, un prix semblable aux secteurs de la Presqu’île et des Brotteaux où le prix par mètre carré atteint 6 000 euros.

Le VIIe arrondissement, privilégié par les étudiants, affiche quant à lui des prix moins élevés avec 4 700 euros/m2. Parmi les moins onéreux, on retrouve également le Ve arrondissement avec 3 700 euros/m2 et le secteur Gerland, recherché par les primo-accédants, avec 4 270 euros/m2. Par ailleurs, les villes limitrophes affichent aussi des prix raisonnables comme à Villeurbanne avec 3 600 euros/m2.

Pour les personnes qui souhaitent investir, la ville de Lyon offre une belle rentabilité locative grâce notamment à ses pôles universitaires et la forte demande étudiante. Située en zone A, elle est d’ailleurs éligible au dispositif Pinel. En fonction de certains critères, la réduction fiscale peut ainsi atteindre jusqu’à 63 000 euros sur douze ans, sous réserve de louer son bien six, neuf ou douze ans et de ne pas habiter le logement avant de le louer.

Le statut LMNP (loueur en meublé non professionnel) est également disponible, permettant, en cas d’achat d’une petite surface, de bénéficier d’un abattement de 50% sur les revenus fonciers en plus de la perception du loyer.