Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
Une crise du logement étudiant comme c’est le cas pour certains bureaux ? Avec la généralisation des cours à distance, de nombreux étudiants ont quitté leur logement durant la crise sanitaire pour retourner s’installer chez leurs parents. Malgré ce trou d’air, ce type de placement reste rassurant pour 1 Français sur 4, selon un sondage réalisé en juin pour le réseau immobilier Orpi auprès de 800 porteurs de projets. Parmi ces 26% de sondés qui envisagent d’investir dans un logement étudiant en 2021, 62% d’entre eux le font avant tout pour un usage personnel afin d’y loger un membre de la famille. 25% des sondés perçoivent cet investissement comme « sécurisé ».
« Investir plutôt que louer pour un membre de sa famille est une tendance en nette progression, souligne Christine Fumagalli, présidente d’Orpi. Pour ceux qui en ont les ressources financières, c’est l’occasion de se constituer un patrimoine immobilier, mais qui sera dans un premier temps peu rentable. »
Des petites surfaces dans les villes moyennes
Le sondage révèle que les petites surfaces restent toujours plébiscitées pour 79% des sondés qui visent un studio voire un 2 pièces. Les villes moyennes ont de plus en plus la cote : la capitale n’attire que 18% des projets d’investissement, là où les villes moyennes sont à 50%.
Selon une étude du site d’investissement locatif clés en main Masteos parue en juillet, les 5 villes étudiantes offrant des perspectives de rendements élevés seraient Mulhouse (12,64% de rendement brut), Saint-Étienne (11,07%), Perpignan (8,91%), Troyes (8,86%) et Le Mans (8,27%). En prenant en compte la demande globale, Masteos recommande Le Mans et Perpignan. Dans le Grand Est, l’enseigne préfère Metz (7,5%) à Mulhouse et Troyes, car la ville cumule bon rendement et forte tension locative. Et en région Auvergne-Rhône-Alpes, c’est Clermont-Ferrand qui vient en tête grâce à sa forte population étudiante et une tension plus importante même si les rendements sont sensiblement plus faibles (6,87%). Dans les autres régions, les suggestions vont d’Arras (6,22%) dans les Hauts-de-France à Besançon (6,7%) en Bourgogne-Franche-Comté en passant par Marseille en PACA (5,46%) ou encore Poitiers (6,72%), Orléans (5,94%), Caen (6,52%) et Brest (6,53%). En Île-de-France, c’est Évry (7,8%), Villetaneuse (7,07%) et Cergy (6,09%) qui affichent un rendement locatif nettement supérieur à celui de Paris (3,37%).
Source : Le Figaro / Reproduction interdite
Crédit photo : canva