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09 août 2021
Immobilier  : Des acheteurs de plus en plus jeunes
Malgré un durcissement des conditions d’octroi des crédits immobiliers, les jeunes voient la pierre comme un moyen de sécuriser leur avenir.

Malgré un durcissement des conditions d’octroi des crédits immobiliers, les jeunes voient la pierre comme un moyen de sécuriser leur avenir. 

 

Les jeunes sont de plus en plus nombreux à investir dans la pierre. Pour preuve, en 2020 chez Meilleurtaux, les 18-30 ans ont représenté 28,6% des emprunts, contre 22% en 2019. Chez Cafpi, au 1er trimestre 2021, 45% des primo-accédants avaient moins de 34 ans. « Ils achètent de plus en plus tôt, rapporte Jean-François Fontaine, directeur de l'agence de courtage Cafpi, à Rennes. Certains veulent acheter un an après leur entrée dans la vie active. Même des alternants ! »

 

Plusieurs raisons à cet engouement. Tout d’abord, les taux d’intérêt sont historiquement bas, aux alentours de 1% sur 20 ans. Ensuite il y a un effet de « ruée vers l’or » chez les jeunes, avec la flambée des prix immobiliers, aussi bien pour les maisons que les appartements.  Enfin, les restrictions sanitaires ont permis à certains d’épargner : « Les 5 000 € ou 6 000 € qui ne sont pas passés dans les voyages et les loisirs leur permettent d’avoir un apport », explique Maël Bernier.

 

L’investissement immobilier pour ces jeunes locataires peut se révéler être un bon calcul, avec une plus-value certaine, si l’on prend en compte la hausse constante des prix et que ces jeunes sont en général locataires dans des villes moyennes ou grandes, où les loyers sont aussi chers que l’achat immobilier. De plus, avec les faibles taux de rendement du Livret A et du PEL, l’investissement locatif peut également se révéler comme un placement sûr et rentable. 

 

Comme le rappelle Jean-François Fontaine, les prérequis à l’obtention du financement sont nombreux : être en CDI, un taux d’endettement limité à 35%, et dans l’idéal 10% d’apport. Même si les banques ont l’habitude d’être plus clémentes envers les jeunes, le Haut Conseil de Stabilité Financière va resserrer les conditions d’octroi et le contrôle des banques vont entraîner une hausse du nombre de refus de prêts, et les jeunes seront les premiers pénalisés. 

 

Source : Ouest France / Reproduction interdite
Crédit photo : canva 

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