Selon leur étude*, 16% des Français sont engagés dans un projet immobilier sur les douze prochains mois, un chiffre plus important chez les cadres (31,8%) et chez les moins de 35 ans (33,1%). 

42% de primo-accédants 

Concernant les primo-accédants, 42% des personnes interrogées ont déclaré vouloir acquérir un premier logement dans le courant de l’année, soit 7% de plus qu’en mai dernier. Cette proportion en forte hausse atteint ainsi son niveau le plus élevé, similaire à celui atteint avant la crise sanitaire. Parmi eux, 69,7% ont entre 25 et 34 ans (+6,7% par rapport à mai), 60% ont des revenus inférieurs à 2 500 €, et 49% habitent en dehors de la région parisienne.  

Côté investisseurs, le nombre de personnes souhaitant acquérir un bien dans une logique d’investissement est également à la hausse, atteignant 17% soit 2% de plus qu’au mois de mai dernier.  

Des difficultés à réaliser un projet  

Malgré ces chiffres encourageants, beaucoup de Français considèrent toujours qu’il est difficile de concrétiser un projet immobilier puisque deux tiers des personnes interrogées estiment ne pas pouvoir mener à bien leur démarche.  

Bien que le nombre de projets engagés en en augmentation, on retrouve ce sentiment de difficulté en premier lieu chez les moins de 35 ans (67%), chez les primo-accédants (76%), et surtout chez les personnes ayant des revenus inférieurs à 2 500 € (73%).  

« La demande ne faiblit pas depuis le début de l’année. Cette ambition est davantage partagée par les plus jeunes qui semblent retrouver l’envie de se lancer dans un projet immobilier après la période estivale, et par les personnes appartenant aux catégories socioprofessionnelles aisées. Les primo-accédants sont de retour sur le marché de l’immobilier et ont ainsi retrouvé l’optimisme nécessaire pour se lancer dans un projet immobilier, signe peut-être d’une amorce de sortie de crise et d’un retour à la normale. Malgré une embellie, la plupart des Français ont le sentiment qu’il est difficile de mener à bien un projet immobilier dans le contexte actuel notamment chez les jeunes, les primo-accédants et les personnes ayant des revenus plus modestes », confirme Olivier Colcombet, Président de Digit RE Group et porte-parole de DRIMKI. 

*Étude réalisée par BVA pour DRIMKI (disponible sur demande), du 25 au 26 août 2021 sur un échantillon de 901 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d’un échantillon global de 1003 personnes, représentatif de la population française. 

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