Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

05 oct. 2021
Le patrimoine immobilier se développe même à 60 ans
L’immobilier n’est pas réserver aux « jeunes ». Même à 60 ans et plus, il est possible, et même conseillé, d’investir dans la pierre. Une façon habile d’améliorer son bien-être et de préparer sa succession.
Investir dans l’immobilier se fait à tout âge. Tant que les capacités financières le permettent, les seniors ont toutes les raisons de continuer à acheter que ce soit pour changer de logement, développer son patrimoine ou simplement se faire plaisir. 


Vivre mieux 

La première raison qui pousse les seniors à investir dans l’immobilier est le bien-être. L’âge avançant, certains préfèrent un appartement en centre-ville proche des commodités, plutôt qu’une maison isolée à la campagne nécessitant la voiture. D’autres recherchent une maison au soleil ou un revenu complémentaire. La majorité est déjà propriétaire et cherche à vivre mieux. 

Primo-accédants seniors 

Si la loi protège les locataires de plus de 70 ans, ils se retrouvent avec des difficultés à trouver une location, les bailleurs leur préférant des locataires plus jeunes (et donc moins protégés). L’occasion de passer le pas de l’accession à la propriété. Selon VousFinancer, les plus de 60 ans représentent 7% des primo-accédants. 

Placements et succession 

L’immobilier reste une valeur refuge, et les seniors ayant des liquidités ont tout intérêt à investir dans la pierre alors que l’épargne ne rapporte plus et que les marchés financiers sont à la peine. 
L’immobilier propose des rendements plus importants et est plus facilement transmissible grâce au démembrement et à la nue-propriété. Ainsi la fiscalité de la succession est réduite. 

Le financement, point faible de l’accession des seniors 

S’ils doivent emprunter pour acheter, alors les choses peuvent vite se compliquer. Avec l’âge, les risques notamment de santé s’accroissent et avec eux le coût de l’assurance-emprunteur. Même si les taux de crédit sont bas, un taux d’assurance important risque de faire dépasser le taux d’usure, refermant la porte du crédit. 

 

Il existe des solutions : emprunt sans assurance, hypothèque de la résidence principale, assurance-vie adossée au crédit… tout dépend des profils et de la volonté des acquéreurs. 

 

Source : Lestrepublicain.fr / Reproduction interdite 
Crédit photo : Canva 

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