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24 nov. 2021
Paris : Un quart des annonces immobilières sont des logements énergivores
Ces logements hautement énergivores ne pourront plus être loués d'ici quelques années s'ils ne sont pas rénovés.
Ces logements hautement énergivores ne pourront plus être loués d'ici quelques années s'ils ne sont pas rénovés. De quoi faire planer la menace d'une prochaine pénurie de biens immobiliers dans la capitale.
Une nouvelle crise immobilière pourrait bien atteindre Paris ! D’après le JDD, un quart des annonces de mise en vente et de locations d'appartements sont des logements hautement énergivores, qui ne pourront plus être loués d’ici quelques années s’ils ne sont pas rénovés. Les appartements étiquetées F ou G, selon l'échelle de diagnostic de performance énergétique (DPE), représenteraient 29% des studios parisiens, mais aussi des appartements moyens et des logements de type haussmannien d’après une étude du JDD regroupant l'ensemble des annonces publiées entre le 1er septembre et le 10 novembre sur les plus importantes plateformes spécialisées (SeLoger, Le Bon Coin, Bien'ici, Le Figaro, PAP...).
Pour rappel, dans le cadre de la loi Climat et Résilience, les propriétaires de ces logements doivent désormais se plier à une législation sévère : gel des loyers pour les étiquettes F et G d'ici l'été 2022 ; interdiction de louer des logements d'étiquette G à partir de 2025, et les étiquetés F à partir de 2028.
Pour éviter cela, il conviendra aux propriétaires de réaliser des travaux de rénovation énergétique. Or, les coûts importants devant être investis pour réaliser ces opérations rebutent un nombre important de propriétaires, malgré les aides financières pouvant être proposées par l'Etat ou les collectivités territoriales.
Problème, les logements classés G représenteraient 200 000 biens à Paris, selon un patron de la Fédération nationale des agents immobiliers (Fnaim) interrogé par le JDD. Ainsi, c'est une pénurie qui est à craindre sur le marché locatif parisien d'ici quelques années, sur un secteur déjà bien tendu. Un nombre important de biens énergivores seraient donc actuellement mis en vente sur Paris mais également en proche banlieue.
Source : JDD & BFM Immo / Reproduction interdite
Crédit photo : Canva