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03 déc. 2021
Le pouvoir d’achat immobilier des Français au plus haut
D’après la dernière étude du site MeilleursAgents, le pouvoir d’achat immobilier des Français est à son plus haut sous la Vème République. Pour en arriver à cette conclusion, le site spécialisé a notamment comparé l’évolution des taux de crédits depuis 1958.
Ainsi, depuis 2017, grâce à la chute constante des taux des crédits, les Français peuvent acheter une surface supérieure à 60m2, pour un revenu médian des ménages équivalent à 2 525 euros. Les candidats à l’accession peuvent même prétendre à une surface de 65m2 en moyenne en cette fin d’année 2021. « Le pouvoir d’achat immobilier des Français s’est stabilisé à son niveau le plus élevé, seulement atteint précédemment en 1999 pour une courte durée d’un an », indique Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques de Meilleures Agents. « Cette situation s’explique par un environnement des taux d’emprunt immobilier à des niveaux historiquement bas depuis quelques années (inférieurs à 2% depuis 2017). Ce qui a suffi pour neutraliser la hausse de prix (+14,5% en France), plus importante que celle des revenus (+11,2%) pendant la période. »
Embellie des années 90
Depuis 1958, le plus faible niveau de pouvoir d’achat a été enregistré en 1982, avec des ménages qui ne pouvaient alors prétendre qu’à 24m2 en moyenne, « alors que le taux d'intérêt nominal des prêts battait son plus haut record historique à 18%, en conséquence des deux chocs pétroliers et de la forte inflation qui en a découlé », détaille l’étude. « En parallèle, pendant la 2ème partie des années 1980, les prix vont augmenter de 60% en huit ans ! ».
En effet, il faudra attendre les années 90, marquées par une augmentation des revenus (+16%) plus rapide que celle des prix (+1%) et une baisse des taux d’emprunt (de 9,3% en 1993 à 5,2% en 1999), pour voir une embellie du pouvoir d’achat immobilier. « Les ménages vont gagner pas moins de 23 m2, et atteindre 64 m2 de pouvoir d’achat immobilier ».
Cette dynamique s’est maintenue jusqu’à 2008 et la crise des subprimes. Les prix de l’immobilier dans l’hexagone vont alors chuter de 7,2% en un an et le marché va enregistrer l’un de ses plus faibles volumes de transactions annuels, passant à 500 000 ventes en 2009 (contre 1,2 millions en 2020).
Source : Les Echos / Reproduction interdite
Crédit photo : Canva
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