Comprendre l'immobilier
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08 déc. 2021
Immobilier : l’engouement pour les maisons se confirme
Depuis le premier confinement, les Français ont tendance à acheter des maisons à la recherche de plus d’espace. En un an, leurs prix ont augmenté de plus de 6 %, soit le double de la hausse des appartements. Les zones rurales et les communes environnantes continuent d'en bénéficier, mais au détriment des grandes villes.
Depuis le confinement, les Français se sont précipités pour acheter une maison et cela a commencé à se refléter dans le prix. Selon le baromètre de décembre de MeilleursAgents, le prix des maisons augmente deux fois plus vite que celui des appartements. Depuis début 2021, les prix sur le marché immobilier ont augmenté de 4,8%, mais ceux des maisons a explosé, de + 6,1%. Celui des appartements n'a cru que de 3,2% sur la même période.
L'étude a souligné que l'augmentation observée des prix des logements est plus prononcée dans les zones rurales, avec une hausse de 8,3%. Toutes les périphéries françaises suivent le mouvement : dans les communes proches des dix premières villes de France (hors Paris), les prix des logements ont augmenté en moyenne de 1,8% depuis la rentrée.
Des villes avec un marché immobilier éteint
Mais ce pessimisme n'a pas seulement affecté le marché immobilier de la plus grande ville de France. Si Marseille est une exception, les prix y ont augmenté de 0,9%, ceux dans les autres villes ont stagné en novembre. En revanche, à Toulouse et Rennes, ils ont accru de 0,2%. Deux fois plus importante que l'évolution enregistrée à Montpellier (+0,1%). Dans le même temps, les prix des logements à Nice, Strasbourg et Bordeaux ont baissé de 0,2%, tandis que les prix à Lyon, Nantes et Lille ont chuté de 0,1%.
Selon le baromètre, le marché est éteint en raison d’une demande inexistante. « L’Indicateur de tension immobilière (ITI) de MeilleursAgents fait en effet état d’un nouveau tassement du nombre d’acquéreurs potentiels », spécifie le document. Huit des onze grandes métropoles françaises, dont Paris, ont actuellement un surplus d'acheteurs, alors que le nombre de vendeurs est inférieur à 10 %. À Strasbourg (10%), Nice (12%) et Lille (12%), ce pourcentage est légèrement supérieur.
Source : Mieuxvivre-votreargent.fr/ Reproduction interdite
Crédit photo : Canva
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